Bienvenue à FONTAINE-FOURCHES
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LE MOULIN
L'eau de la rivière s'amuse
Avec la roue du vieux moulin
Qui la soulève à pleine main.
Oh ! hisse là, comme elle en use !
L'eau rit et mousse de plaisir
Comme un enfant sur le manège.
Mais que va-t-il lui advenir ?
L'aube de la roue est un piège
Qui la rejette violemment
Qui lui fait dévaler les marches
Qui la crache dans le courant.
La lourde meule, sous son arche,
Gronde et grince de tout son poids,
Tourne, broie, écrase les graines
En première pression à froid
Et l'huile s'écoule, à l'ancienne.
Le meunier sifflote un vieil air
Une tourterelle roucoule
La musique de l'eau s'enroule
Chantant la vie simple d'hier.
Jacqueline AUVILLE-PICARD (mai 2007)
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L'huilerie : histoire
DOCUMENTS TEXTES & ILLUSTRATIONS
L'Huilerie : Historique - Le site - Le bief et l'abée - La roue - La meule - la presse hydraulique - L'oeillette (ou pavot noir)
DOCUMENTS PHOTOS
Evolution des travaux de restauration : Les bâtiments - Le hangar - Le bassin - Le bief - L'abée - La roue - La meule
Le site du moulin aujourd'hui : desserte du chemin municipal : amont-O-E-1 - amont-O-E-2 - aval-O-E - approche - enseigne
les bâtiments : Huilerie : face Est - face Sud
Hangar : face Ouest 1 - face Ouest 2 - int.fête 1 - int.fête 2 - int.fête 3
le bassin : amont-aval 1 - amont-aval 2 - amont-aval 3 - amont-aval 4
le bief : amont-aval 1 - amont-aval 2 - aval-amont
l'abée : au mois de mai
la roue : vue 1 - vue 2 - vue 3
la meule : vue 1 - vue 2 - vue 3 - vue 4 - vue 5
Actualités
LE MOULIN DE
FONTAINE
Coordonnées GPS : horaires : Lat. : 48° 24' 32" N Long. : 3° 24' 11" E / numériques : Latitude : 48.4110 Longitude : 3.4030
[localisation Google maps : ici]
Coordonnées GPS : horaires : Lat. : 48° 24' 32" N Long. : 3° 24' 11" E / numériques : Latitude : 48.4110 Longitude : 3.4030
[localisation Google maps : ici]
Historique
Ce moulin
hydraulique
figure sous ce nom sur le plan d'intendance (relevé
cadastral de 1789) [cf
document, en haut et à droite]
Il figure sur la carte des Cassini. dont les levés ont été effectués entre 1756 et 1789, sous le nom de Chareau [cf document]. Une autorisation seigneuriale d'édifier un moulin, là où il y avait déjà un moulin, "sur le cours de la rivière de la fontaine de Charreauld", date de 1547 (année de la mort de François I) :
--> lien sur le document commenté
Situé en aval des sources de Fontaine, il était, à l’origine, alimenté par un petit affluent de l’Orvin, le ruisseau de la source de Piètremont (toponyme signifiant que la pente n’était pas très prononcée) ; cette source fut acquise par la commune de FONTAINE-FOURCHES, « pour l’exécution du projet d’alimentation en eau potable, déclaré d’utilité publique, en exécution de la loi du 3 mai 1841, par décision de M. le Préfet de Seine et Marne en date du 7 juin 1933 ».
Charriot est alimenté, aujourd’hui, par le trop plein des sources où puisent les communes de Fontaine-Fourches et de Courceaux.
"Charreau", dont l'orthograhe a varié au cours des siècles avant de se fixer en "Charriot", fait référence à une transcription phonétique de "charrie-eau" (qui charrie de l’eau). C'est si vrai que la volonté d'entretenir la filiation sémantique entre le vocable initial et sa transcription orthographique, est demeurée constante dans les documents administratifs, tout au long du XIXème siècle : acté "ruisseau des Fontaines de Charriot", l'application des deux « r » manifeste un refus obstiné de faire référence en quoi que ce soit à un chariot, ce véhicule utilitaire commun dans les campagnes, dont tout un chacun sait, en effet, depuis l'école primaire, qu'il constitue une exception orthographique et ne s'écrit ne s'écrit qu'avec un seul « r ».
Au XIXèmesiècle, le moulin fut vendu le 27 mai 1866 par M. François Norbert LEMOT, ancien meunier demeurant à Fontaine- Fourches, à M. et Mme LALLIAUME-HEDRY, propriétaires à Fontaine-Fourches. On y moulait des céréales à l'époque de la transaction, car M. Arthur Bridou, dans sa monographie de 1889, nous le décrit en ces termes : "... il faut citer aussi le ruisseau de Fontaine qui prend naissance au sud-est et fournissait assez d'eau pour faire mouvoir un moulin à farine situé audit lieu et qui ne fonctionne plus depuis quelques années... ".
On peut penser que cette cessation d'activité découlait de la concurrence que lui faisaient les moulins de Tazuble (ou de la Folie) et de Tamnoy, plus importants et certainement mieux équipés.
Le 18 janvier 1903, les trois enfants Lalliaume vendirent le moulin à M. Charles Armand LANGUILLAT, maçon-huilier et à sa femme Anna, née POYAU qui le transformèrent en moulin à huile.
suite à consulter : Le moulin transformé en HUILERIE
Il figure sur la carte des Cassini. dont les levés ont été effectués entre 1756 et 1789, sous le nom de Chareau [cf document]. Une autorisation seigneuriale d'édifier un moulin, là où il y avait déjà un moulin, "sur le cours de la rivière de la fontaine de Charreauld", date de 1547 (année de la mort de François I) :
--> lien sur le document commenté
Situé en aval des sources de Fontaine, il était, à l’origine, alimenté par un petit affluent de l’Orvin, le ruisseau de la source de Piètremont (toponyme signifiant que la pente n’était pas très prononcée) ; cette source fut acquise par la commune de FONTAINE-FOURCHES, « pour l’exécution du projet d’alimentation en eau potable, déclaré d’utilité publique, en exécution de la loi du 3 mai 1841, par décision de M. le Préfet de Seine et Marne en date du 7 juin 1933 ».
Charriot est alimenté, aujourd’hui, par le trop plein des sources où puisent les communes de Fontaine-Fourches et de Courceaux.
"Charreau", dont l'orthograhe a varié au cours des siècles avant de se fixer en "Charriot", fait référence à une transcription phonétique de "charrie-eau" (qui charrie de l’eau). C'est si vrai que la volonté d'entretenir la filiation sémantique entre le vocable initial et sa transcription orthographique, est demeurée constante dans les documents administratifs, tout au long du XIXème siècle : acté "ruisseau des Fontaines de Charriot", l'application des deux « r » manifeste un refus obstiné de faire référence en quoi que ce soit à un chariot, ce véhicule utilitaire commun dans les campagnes, dont tout un chacun sait, en effet, depuis l'école primaire, qu'il constitue une exception orthographique et ne s'écrit ne s'écrit qu'avec un seul « r ».
Au XIXèmesiècle, le moulin fut vendu le 27 mai 1866 par M. François Norbert LEMOT, ancien meunier demeurant à Fontaine- Fourches, à M. et Mme LALLIAUME-HEDRY, propriétaires à Fontaine-Fourches. On y moulait des céréales à l'époque de la transaction, car M. Arthur Bridou, dans sa monographie de 1889, nous le décrit en ces termes : "... il faut citer aussi le ruisseau de Fontaine qui prend naissance au sud-est et fournissait assez d'eau pour faire mouvoir un moulin à farine situé audit lieu et qui ne fonctionne plus depuis quelques années... ".
On peut penser que cette cessation d'activité découlait de la concurrence que lui faisaient les moulins de Tazuble (ou de la Folie) et de Tamnoy, plus importants et certainement mieux équipés.
Le 18 janvier 1903, les trois enfants Lalliaume vendirent le moulin à M. Charles Armand LANGUILLAT, maçon-huilier et à sa femme Anna, née POYAU qui le transformèrent en moulin à huile.
suite à consulter : Le moulin transformé en HUILERIE
LE MOULIN
L'eau de la rivière s'amuse
Avec la roue du vieux moulin
Qui la soulève à pleine main.
Oh ! hisse là, comme elle en use !
L'eau rit et mousse de plaisir
Comme un enfant sur le manège.
Mais que va-t-il lui advenir ?
L'aube de la roue est un piège
Qui la rejette violemment
Qui lui fait dévaler les marches
Qui la crache dans le courant.
La lourde meule, sous son arche,
Gronde et grince de tout son poids,
Tourne, broie, écrase les graines
En première pression à froid
Et l'huile s'écoule, à l'ancienne.
Le meunier sifflote un vieil air
Une tourterelle roucoule
La musique de l'eau s'enroule
Chantant la vie simple d'hier.
Jacqueline AUVILLE-PICARD (mai 2007)
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transformé en
HUILERIEL'huilerie : histoire
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L'Huilerie : Historique - Le site - Le bief et l'abée - La roue - La meule - la presse hydraulique - L'oeillette (ou pavot noir)
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Evolution des travaux de restauration : Les bâtiments - Le hangar - Le bassin - Le bief - L'abée - La roue - La meule
Le site du moulin aujourd'hui : desserte du chemin municipal : amont-O-E-1 - amont-O-E-2 - aval-O-E - approche - enseigne
les bâtiments : Huilerie : face Est - face Sud
Hangar : face Ouest 1 - face Ouest 2 - int.fête 1 - int.fête 2 - int.fête 3
le bassin : amont-aval 1 - amont-aval 2 - amont-aval 3 - amont-aval 4
le bief : amont-aval 1 - amont-aval 2 - aval-amont
l'abée : au mois de mai
la roue : vue 1 - vue 2 - vue 3
la meule : vue 1 - vue 2 - vue 3 - vue 4 - vue 5
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