La plupart des constructions réalisées dans la vallée de la Bassée le furent grâce à l'opiniâtreté des moines et bénédictins, notamment ceux de Sourdun qui ont asséché les marécages environnants afin d'implanter quelques bâtisses avec une priorité  donnée aux édifices religieux.
  Le village a été édifié sur le site présumé du camp gallo-romain de Beaulieu.
  L'extension de la commune ne pouvant être possible qu'au-delà de son cœur originel, les habitants construisirent des habitations un peu plus loin et un peu plus haut, ce qui les protégeait des crues de la Seine.
  Ainsi est né Le Plessis-Mériot dont le nom semble d'origine latine : plectitius, de plectere, plier, mais qui peut aussi désigner un enclos notamment dans le parler normand.
  Doit-on en conclure que Le Plessis constituait plusieurs fermes clôturées et dédiées à l'élevage ?
Difficile de se prononcer car il pourrait encore s'agir de vassaux du seigneur de Jaillard qui rendait la haute et basse justice sur la vallée. Un château, occupé par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans fut reconstruit de façon successive au gré des nouveaux seigneurs. On peut néanmoins en situer la construction autour de l'an 980 ; il fut rasé en 1437.
  Lors de la dernière guerre, les Allemands se sont intéressés de très près aux vestiges de ce château pour des raisons ésotériques, sans faire de découverte particulière.
  L'église Saint-Pierre a été construite entre le XIIe et le XIIIe siècle ; on y trouve une cuve baptismale datée du XIIe siècle et de nombreuses pierres tombales datées entre le XIVe et le XVIIe siècle. [Wikipedia].
Elle recèle trois pierres tombales anciennes :  l'une renferme Marguerite Gauthier du Plessis, une autre pourrait être celle de Dreux de Jaillard, et la troisième celle d'un jésuite, Pierre Lalemant.
MA COMMUNE A LA UNE / Le Mériot, une commune atypique en trois dimensions L'Est Eclair - Publié le 15/05/2009 | Mis à jour le 04/04/2011

 

 Les monuments historiques de la ville de Le Mériot 
    Ponts de l'ancienne route royale Paris-Bâle (R.N. 19 et R.D. 919) (également sur commune de Nogent-sur-Seine) à Mériot (le)
    Epoque : 2e quart 18e siècle
    Informations : Six ponts de pierre du 18e siècle (y compris les voûtes, le parapet, les ailes, le tablier et le radier sur lequel est construit le pont) : deux ponts de deux arches et quatre ponts de trois arches ; trois bornes milliaires numéros 49, 50 et 51 (non cadastré)  propriété de l'Etat ; propriété du département
    Ponts et chaussée surélevée de l'ancien château de Jaillac à Mériot (le)
    Epoque : 17e siècle ; 18e siècle
    Informations : Quatre ponts (trois de deux arches et un d'une arche) entre la route nationale 19 et le site de l'ancien château ; chaussée surélevée percée de quatre arches, au nord du site de l'ancien château (cad. ZB, non cadastré, sur le chemin rural numéro 4 de La F)      propriété de la commune        
               
Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube - Société académique de l'Aube
Éditeur : Imprimerie de Sainton (Troyes) Édit. : Ath. Payn (Troyes) Édit. : Bouquot (Troyes) Édit.: Dufour-Bouquot (Troyes) Édit. : Imprimeries Paton (Troyes) Date d'édition : 1822-1972      Source : Bibliothèque nationale de France Gallica
"FIEUBET-LAUNAC (DE), seigneur de Montpothier, de Jaillac (c. du Mériot), et du Plessis-Mériot (idem).
D'azur, au chevron d'or accompagné en chef de deux croissants d'argent et en pointe d'une montagne de même. (Dubuisson.)"

Fond du Houssay (93J)  Marquisat et domaine du Houssay  1369-XXe siècle
Archives départementales de Seine-et-Marne 29
93 J 196  Aveux et dénombrements, fois et hommages rendus pour le fief de Fouchère aux seigneurs de la Masure de Courtioult : foi et hommage rendu pour le fief de Chanteloup à Ambroise Luillier, seigneur de la Masure de Courtioult 19 mai 1538 ; dénombrement du fief de Fouchère, extrait du terrier des seigneuries de Jaillac et La Masure, par Marie de Bois-Bazin, veuve de Claude de Chalmaison en son vivant seigneur des Salles de Resson et autres lieux 17 juillet 1674
93 J 197  Saisie féodale de la ferme de Fouchère et du fief des Salles de Resson sur Claude de Chalmaison, seigneur de Lunay et tuteur d’Anne de Fernay fille du défunt Hector de Fernay, seigneur des Salles de Resson, et adjudication à Claude Housset des fief et ferme de Fouchère 31 août 1679 ; pièces annexes 1650-1680
93 J 198  Foi et hommage, aveu et dénombrement rendu à Anne de Fieubet, seigneur de Launac et de La Masure, par Guillaume Richer, procureur de Marie Bonneau de Rubelles, pour les héritages tenus en fief de LaMasure 9 août 1701

 Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, par l'abbé Jean-Joseph Expilly
Éditeur  Desaint et Saillant, 1768    Original provenant de Bibliothèque municipale de Lyon Numérisé 2 févr. 2012 
"Le roi Louis XIII rentra dans ce domaine en 1630 & la même année il le donna par engagement à Claude le Bouthiller scigneur deChavigny surintendant des finances Depuis & par convention avec le marquis de Chavigny la terre & seigneurie de Nogent fut adjugée en 171 3 au même titre d engagement au maréchal duc de Noailles qui en devint propriétaire au mois de novembre 1747 au moyen de l échange qu il fit avec le Roi des terres de Jaillac & du Pleflîs Mériot dont Sa Majesté fit l acquifition pour échanger avec les Célestins les terres de Montreuil & Porchefontaine réunies au domaine de Versailles en 1748 " [...]                 

                                                                               Géographie
1- Situation géographique
La commune rurale de Le Mériot (581 habitants en 2012), est située à l'ouest du département de l'Aube (à 65 km de Troyes), dans le canton de Nogent-sur-Seine, chef-lieu de l'arrondissement, situé à 4 km, à la limite du département de la Seine-et-Marne (arrondissement de Provins).  
Le territoire communal couvre 1 260 hectares et la densité de population est de 46,5 habitants par km2. 
Trois unités géographiques distinctes caractérisent le village :  
 Le coteau : caractérisé par un paysage de vastes champs ouverts, il est dominé, au nord, par un important domaine forestier, la forêt domaniale de Sourdun.
 La vallée de la Seine : elle représente, à elle seule, près de la moitié de la superficie de la commune et est bordée par une riche végétation. Elle n'est pas épargnée par les risques d'inondation. De ce fait, un Plan de Prévention des Risques d'Inondation (PPRI) a été mis en place sur le bassin aval de la Seine et des travaux ont été réalisés sur le territoire communal.
 L'agglomération : elle se situe entre ces 2 zones et est constituée de 3 entités :
Le Plessis-Mériot, la principale, et 2 hameaux, Le Mériot et Beaulieu. 
 La voie ferrée Paris-Bâle et la RD 619 [ex RN Î9 Paris-Belfort-Delle (frontière suisse)] - sont les 2 axes structurants qui traversent la commune, mais le village lui-même est situé en retrait et à l'écart des nuisances sonores.
On trouve deux bornes milliaires le long de la R.N. 19 (ancienne route royale Paris-Bâle), entre Le Mériot et l'embranchement de Beaulieu : l'une, située entre le pont près de l'embranchement de Beaulieu et le pont précédent ; l'autre située près de l'embranchement vers Le Plessis-Mériot (R.D. 40). 
 2-  Relief  
 La commune se trouve au pied d'une cuesta tertiaire culminant à 185 m, élément de la « falaise de l'Ile-de-France » Celle-ci est constituée d'une ligne de côtes incurvée de la Seine à l'Oise, dont l'abrupt, fortement marqué, est une des formes les plus typiques de la région.Le Plessis-Mériot s'est construit au pied du versant, sur une zone d'éboulis et de formations colluviales, à une altitude moyenne d'environ 100 m, dans la zone de la Champagne crayeuse.
3- Hydrographie
La commune est traversée à la fois par la Seine et par le canal de dérivation de Beaulieu à Villiers-sur-Seine qui permet aux péniches de remonter jusqu'au port de Nogent. Un projet « VNF » de mise à grand gabarit (permettant l'accès des bateaux de classe Va -2 500 tonnes-) de la liaison fluviale entre Bray-sur-Seine et Nogent-sur-Seine traversant la commune est actuellement à l'étude ;  il a pour ambition d'étendre le réseau à grand gabarit de l'axe Seine jusqu'à Nogent-sur-Seine.
Par ailleurs le lit alluvial de la Seine est ponctué, au sud de la RN 19, de nombreuses gravières. Le sous-sol renferme 2 nappes superposées contenues dans la craie et les alluvions (la principale étant la nappe exploitée de la craie et, accessoirement, la nappe d'alluvions de la Seine).En partie haute du territoire communal, dans le secteur concerné par la construction du futur réservoir, une ZNIEFF concerne la forêt domaniale de Sourdun.
4- Aspects environnementaux 
 En partie basse de la commune, les méandres de la vallée de la Seine (à 61 m d'altitude) sont cernés par une véritable coulée verte, avec des peupleraies, des friches et un maillage bocager, servant d'abri à la faune et à la flore. Les prairies, les marais et les bois de la Bassée (ZICO) sont concernés par la directive « Habitats» du réseau «NATURA 2000».
Enquête publique réalisée du lundi 01 juillet au mercredi 31 juillet 2013 - dossier d'enquête réalisé

                                 Découvrir la flore de la plaine alluviale de la Seine sur le site de Jaillac                                  Le site de Jaillac
   Le lieu-dit de Jaillac est situé sur les communes du Mériot et de Saint-Nicolas-la-Chapelle. Ce secteur d'environ 350 ha échantillonne les milieux les plus remarquables de la Bassée, plaine alluviale de la Seine entre Romilly-sur-Seine et Montereau-Fault-Yonne. Il renferme plus de 300 espèces végétales représentant 40 % de la flore de la Bassée. La faune est remarquable, notamment chez les insectes. La diversité de ces derniers est liée à la variété des milieux présents : prairies humides inondables, forêt alluviale, vieille Seine et ses mares...
   Pour se rendre à Jaillac en venant de Troyes, suivre la RN 19 et prendre le chemin des ponts de Jaillac sur la droite après la bretelle d'accès de Nogent-sur-Seine, possibilité de stationnement sur le bord du chemin (accès 1)

Plan d'accès

Sur les pays	Bassée & Montois
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