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à FONTAINE-FOURCHES
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LA BASSEE
/ FAUNE et FLORE
Les
bestioles, bébêtes, bibittes* qui incommodent...
*"Le
mot apparaît d’abord en flamand sous le forme de wimpel
(foret, tarière) qui donne ensuite l’anglais wimble (vrille,
vilebrequin) et
l’ancien français guibelet, devenu guimbelet, puis
guibet, désignait les
moustiques, puisque la femelle pique comme si elle avait une
vrille.
Au XVe siècle, guibet devient bibet en Normandie pour désigner le
cousin, le pou et le moucheron ainsi que bibiss en wallon pour le pou,
bibio en
latin. En Nouvelle-France, le terme bibet évolue naturellement vers
bibite ou
bébitte pour désigner les insectes.
Cette
hypothèse,
peu reprise, coexiste avec une hypothèse plus populaire, selon laquelle
il
s'agirait d'une simple déformation de bébête.
Wiktionnaire |
Un lieu unique, à visiter, rassemble des insectes vivants : MICROPOLIS La Cité des insectes est née de la rencontre en 1993 de deux hommes :
Jean Puech, Président du Conseil Général de l’Aveyron, alors ministre de
l’agriculture et de la pêche, et Jacques Perrin, producteur du film
Microcosmos, tourné dans l’Aveyron. |
LES INSECTES
Les insectes font partie
de la classe des animaux invertébrés ; leur corps est
divisé en trois parties principales : tête, thorax,
abdomen. Ils
disposent de 3 paires de pattes articulées, d'yeux composés et
d'une paire d'antennes.
Les espèces appartenant à
cette classe possèdent un squelette externe
(exosquelette), lequel constitue une carapace qui les protège contre
les chocs,
les blessures et la dessiccation.
En Europe, les
insectes agressifs sont peu nombreux, par rapport au nombre d'espèces
(plus de
35.000 en France par exemple).
Ils nous agressent et, dans les 2 cas, ce sont les femelles
qui assaillent , pour 2 raisons :
- soit pour prélever du
sang,
- soit pour se
défendre .
Quand ils prélèvent du
sang à l’aide d’un appareil buccal de type
piqueur-suceur, ils le font :
- soit pour se
nourrir
- soit pour
amener leurs œufs à maturité
Quand
ils se défendent, ils le font :
-
soit en piquant avec un aiguillon situé à l’arrière du corps
(hyménoptères : abeilles, guêpes, fourmis) ; cet
aiguillon
correspond
à la tarière de ponte des œufs qui s’est transformée au cours
de
l’évolution ; ainsi certaines variétés de fourmis
piquent-elles avec l’aiguillon qu’elles ont conservé.
-
soit en implantant un organe buccal pointu propre à injecter une
substance
qui dissout l’intérieur de leur proie pour mieux l’aspirer.
-
soit en mordant avec des mandibules : il en est ainsi de
fourmis qui
mordent et qui peuvent aussi projeter de l’acide formique. |
"Les néoptères
forment l'immense majorité des insectes
d'aujourd'hui. cf Wikipedia
On peut les différencier en trois sous-sections ou super-ordres
: les polynéoptères - les paranéoptères - les
oligonéoptères
Cette classification repose sur les trois seuils évolutifs traversés
par les insectes depuis des centaines de millions d'années :
l'expansion
des ailes, le
développement d'une articulation alaire complexe permettant de replier
les ailes au repos vers l'arrière du corps, l'acquisition de
métamorphoses complètes."
Les
néoptères comprennent,
entre autres ordres, les ordres suivants :
|
INSECTES
NON PIQUEURS
-
Le
chironome (souvent appelé à tort
«éphémère»)
- La
tipule [famille
des tipulidés et
genre Tipula*, du
latin «tippula» "araignée d'eau", aussi appelée "patineuse"
au
Québec. En France et en Belgique, on l'appelle aussi "chèvre"
dans le sud ou à tort "cousin" **]
est un genre de diptères nématocères dont le représentant le plus connu
est la Tipule potagère (Tipula oleracea), nuisible aux cultures
maraîchères. en France. Les larves de la Tipule des prairies, (Tipula
paludosa), peuvent aussi engendrer des dégâts dans
les cultures maraîchères.
Leur aspect
rappelle celui d'un moustique de très grande taille. Mais ce n'est pas
un insecte piqueur. Wikipedia
*
le genre Tipula, du latin tippula, araignée
d'eau ; la tipule
est appelée "patineuse" au Québec. En France et en Belgique,
on
l'appelle aussi "chèvre"
dans le sud, ou, à tort "cousin" **.
**
"Cousin" : ce terme est aussi
réservé à
d'autres moustiques : « cousin commun » (Culex pipiens), « cousin
annelé » (Culiseta annulata) - le genre est subdivisé en nombreux
sous-genres comprenant de
nombreuses espèces. Peut-être dérivé de *couç, issu du latin
populaire culicinus, diminutif de Culex, nom de genre des
moustiques communs. Cf. Étymologie sur
le TLF.Wikipedia
Insectes piqueurs et/ou
mordeurs, pour se
nourrir et/ou pour assurer le développement de leurs œufs.
Les diptères
nématocères* hématophages
*nématocères :
cornes-antennes en forme de fil "
ǂ bhycracères : antennes courtes
A)
La famille des muscidae
Mouche des étables ou mouche
charbonneuse (Stomoxys calcitrans) appartient à la même
famille que la mouche domestique.
B) La
famille des
cératopogonidae : c'est la plus grande et la moins
connue.
Elle
est riche
de plus de 1300 espèces (dont 84 connues en France métropolitaine en
2010).
Les adultes, "moucherons" et autres "mouches noires", petits
insectes noirs ou gris, mesurent de 1 à
3 mm de long.
Pour la plupart, hématophages, ils s'en prennent aux
mammifères
dont l'homme, mais aussi aux oiseaux, aux
reptiles, aux batraciens ou encore à d'autres insectes. Certaines
espèces sont
vectrices d'agents pathogènes, principalement pour les animaux.
Leurs victimes
se rendent rarement compte de la présence de l’insecte avant qu'il ait
commencé
son repas de sang.
Les
espèces se répartissent en 4 genres :
1)
La famille des Ceratopogonidae.
Les
culicoides sont
nectarivores ; mais, après
l'accouplement, et avant la ponte, les femelles font aussi un repas de
sang nécessaire
à la maturation des œufs fécondés ; elles piquent généralement
au
crépuscule ou à l'aube en provoquant comme une brûlure ressentie assez
vivement,
souvent suivie d'une irritation, qui disparait en quelques heures,
parfois en
quelques jours.
Au
Canada francophone, ces moucherons ont mérité le nom
de « brûlots ». En Ecosse, on les nomme biting midgees ; aux Etats
Unis,
punkies, no-see-ums, mothflies et sandflies ; mouches des
sables en français ; « chitras » en
espagnol ; « nonos » en polynésien.
2)
La famille des
Simuliidae
La
simulie
:
ce moucheron,
du genre simulium, est présent principalement dans les zones humides.
Il en existe plus de 700 espèces dans le monde. Ces insectes, qui ne
sont pas des moustiques, sont présents dans la quasi-totalité
des
cours d’eau où se développent les larves. Les explosions démographiques
sont le plus souvent liées à des perturbations d’origine
anthropiques (augmentation de la teneur en matière organique
de
l’eau, modification du régime hydrologique etc.).
La
simulie, appelée arabi
ou alambi
dans le sud de la France, notamment en Camargue où elle est
très présente, mouche
de Beynes par les militaires du camp de Beynes, dans les
Yvelines, c’est la
"mouche noire "du Canada.[...] cf article/Wikipedia.
Redoutable petite "mouche", noire et ronde, très agressive à l’aube et
au crépuscule, à l’extérieur des habitations ; elle vit toute la
journée sous les ombrages. Celle qui mord l’homme est principalement
due à une espèce : Simulium erythrocephalum.
Insecte
hématophage,
il aime bien attaquer à l’arrière des oreilles, au cou et aux chevilles
en
injectant à sa proie de la salive contenant un produit
anticoagulant ;
c’est cette substance qui provoque de très grosses réactions
inflammatoires, bien
plus douloureuses qu'une piqûre de moustique ; l'impact, qui n’est pas toujours
immédiatement perçu, laisse une petite tache
rouge entraînant souvent des démangeaisons très
violentes, parfois douloureuses, pouvant s’accompagner d'œdèmes, et de
lésions
violacées. La morsure doit être aseptisée pour ne pas s’infecter car
l’insecte est vecteur de virus et de bactéries.
Identification de la
nuisance :
La
nuisance peut rendre tout travail impossible, et même entraîner la
mortalité du bétail dans des conditions extrêmes.
[source
: EID-mediterranée (Entente Interdépartemenale pour la Démoustication
du littoral méditerranéen)].
Certaines espèces ont contribué à la rapide dispersion de la myxomatose
et d’autres zoonoses.
Elles peuvent propager plusieurs maladies : Simulium damnosum et S.
naevi sont les vecteurs de l'onchocercose (cécité des rivières) que
l'on rencontre en Afrique alors que ce seront Simulium callidum et S.
metallicum en Amérique centrale, mais aussi S. ochraceum en Amérique
centrale et du Sud.
Même en l’absence de parasite ou de bactérie transmis lors de la
morsure, la morsure de certaines espèces (S. ornatum, S. posticatum, S.
variegatum, S. bezzi, S. erythrocephalum) est dangereuse, la réaction
allergique qu’elle cause pouvant aller jusqu’au choc anaphylactique. [Wikipedia]
Pas de
lutte opérationnelle connue à ce jour. Absence de cadre
réglementaire.
3)
la famille des culicidae
Les
culicidés, appelés moustiques, ou encore
maringouins, composent cette
famille d'insectes diptères (2 ailes, un exosquelette,
2 antennes
cillées, 200 battements
d'ailes/seconde)
qui comprend les aedes, les culex, les anophèles.
Leurs
larves sont aquatiques.
Les moustiques inoculent un anesthésiant vasodilatateur dans les veines
de leur victime.
La piqûre provoque une inflammation qui n'est autre qu'une réaction
d'anti-corps.
A ce
jour,
3.546 espèces de moustiques, réparties en 111 genres, sont inventoriées
au niveau
mondial.
- moustiques ruraux
: Aedes detritus
Aedes caspius : insecte
brun clair avec ligne longitudinale parsemée
d'écailles claires ; pattes ornées
d'anneaux
d'écailles claires.
- moustiques
urbains : Culex pipiens
Aedes albopictus
ou Stegomyia albopicta, selon que Stegomyia
est reconnu comme sous-genre d'Aedes
ou genre
à part
entière) = le
moustique-tigre :
"le
nombre de départements où le moustique-tigre est implanté et actif a
doublé en deux ans en France
métropolitaine. Cette
espèce particulièrement invasive et vorace, vectrice potentielle de
maladies
infectieuses
comme Zika, la dengue ou
le chikungunya, est désormais implantée et active dans 42
départements métropolitains."
02-05-2018. Sciences
et Avenir
Santé
"Le
moustique-tigre se reconnait par la présence d'une ligne longitudinale
blanche en position centrale
sur son thorax
noir, visible à l'œil
nu. Il doit son nom à ses rayures qu’il porte sur ses pattes et qu'il
partage avec les espèces du
même sous genre Aedes." [Wikipedia]
"Le
moustique tigre aime les voyages en voiture"
Les Savanturiers_France Inter
Moustiques : la
Seine-et-Marne placée en vigilance orange - Le Parisien_juillet 2016
- moustiqes sévissant
principalement en Afrique subsaharienne, en Asie et en régions néo-tropicales : Anopheles
Les
anophèles sont "responsables de la transmission du paludisme
aux animaux homéothermes [...]. 464 espèces d'anophèles sont
actuellement identifiées, mais seules 68 d'entre elles transmettent le
parasite Plasmodium (protozoaires parasites, dont cinq espèces causent le paludisme) à
l'être humain." [Wikipedia]
4)
la famille des phlebotomae
Les phlébotomes appartiennent
à la famille des psychodidés, petits moucherons (1 à 5 mm) qui
ressemblent
à de minuscules papillons de nuit, aux corps et aux ailes couvertes de
soie, de couleur uniforme, allant de la teinte ivoire au gris plus ou
moins foncé. «Les larves vivent notamment dans les
eaux peu profondes, les eaux usées riches en matières organiques d'où
leur
présence pour certains d'entre eux dans les siphons des salles de bains
et des
toilettes, où l'on rencontre leur stade adulte au repos sur les murs.»
(wikipedia)
Les
phlébotomes, sont morphologiquement proches des moustiques. Blancs,
translucides ou de couleurs pâles, ils sont, en France, principalement
présents dans le Sud, sur le pourtour méditerranéen. Ils disposent
de pièces buccales
adaptées pour piquer. « Les piqûres
de phlébotomes femelles peuvent provoquer une sensibilisation, qui,
chez l’homme, induit
des réactions cutanées immédiates ou retardées ; elles se
manifestent par
des papules de 2 à 3 mm qui restent proéminentes durant plusieurs jours
avant
de disparaître peu à peu ». Mais ce sont les chiens qui,
surtout en sont
victimes. ESCCAP
Hétéroptères
hématophages
L'ordre des hémiptères était traditionnellement subdivisé en deux sous-ordres : les homoptères (cigales, cicadelles, pucerons, cochenilles, etc.) et les hétéroptères (punaises). Cette différenciation
était basée sur la structure des ailes et la position du rostre.
L'ordre est maintenant divisé en au moins 5
sous-ordres.
Le sous-ordre des
hétéroptères
comprend 41 familles regroupant plus de 30 000 espèces collectivement
désignées sous le nom de punaises, qu'elles soient terrestres ou
aquatiques. La plus connue est sans doute celle des pentatomidés [un
appareil buccal de type piqueur-suceur ; deux paires d'ailes ; les
ailes postérieures sont membraneuses alors que les antérieures sont
partiellement cornées ; des antennes longues à 5 segments]
les
punaises
La plupart se nourrissent de sève végétale grâce à leur
appareil
buccal piqueur-suceur. Mais certaines espèces sont hématophages, telle
les punaises des lits (Cimex lectularius).
En
forte augmentation dans le monde entier depuis 30 ans, elles
infestent les habitations humaines ; aussi le nombre de patients qui
présentent
des réactions allergiques à des morsures est-il en augmentation.
Néoptères
hématophages
Le taon [classe
des hexapodes ;
ordre des diptères brachycera (antennes courtes), famille des tabanidés] : il
ressemble à
une grosse mouche trapue aux grands yeux composés mesurant de 1 à 3 cm,
de couleur sombre.
La morsure de la femelle, qui se nourrit du sang des
vertébrés, provoque
une inflammation
localisée, sous la forme d'une tache rouge souvent très douloureuse
chez les
humains.
Le taon est particulièrement actif pendant les journées
chaudes
et peu venteuses. Ils ont une préférence pour la peau mouillée, au
grand dam des baigneurs, des plaisanciers et des travailleurs ruraux
qui oeuvrent torse nu.
*
Piqûre
de taons
*
Comment
vivent les taons et comment lutter contre...
- La puce de
l’homme (Pulex irritans
- ordre des siphonaptera).
Elle est devenue rare en Europe
centrale. L'homme est aujourd’hui atteint par la puce du chien
(ctenocephalides
canis) et la puce du chat (ctenocephalides felis)
Elle
peut
rester un an sans manger. Sa piqûre a souvent lieu dans des régions
humides et chaudes du corps.
- Les poux de
l’homme (pediculus humanus - ordre des phthiraptera) dont les poux du pubis
(pthirus
pubis = morpions).
Ils
disposent de mandibules acérées, pointues
et tranchantes pour couper la peau de leur hôte afin de provoquer un
saignement
leur permettant de se nourrir.
Insectes mordeurs/piqueurs
-
pour se défendre
Saisis
dans la main, certains insectes se servent de leurs mandibules
pour se défendre : ils laissent la trace de morsures simples,
sans produit
irritant ni venin, sans démangeaison ultérieure donc.
C’est le cas des punaises
prédatrices ou des larves de dytiques
(aquatiques), par exemple.
-
Punaises aquatiques (notonecte, nèpe, ranâtre, naucore et gerris).
Elles sont prédatrices et peuvent piquer avec leur rostre si
elles sont
saisies.
Le ressenti est analogue à une piqûre de guêpe, mais la
douleur
disparaît plus rapidement.
- Les réduves, punaises
terrestres prédatrices (famille des réduviidés).
Le réduve masqué (reduvius
personatus) : il lui arrive de s’égarer dans les habitations et de
profiter du
sommeil de sa victime pour la piquer
; le ressenti est
assez douloureux.
- La punaise des peupliers
(Anthocoris nemorum) de la famille des
anthocorides.
- Larves de dytiques (coléoptères aquatiques) : sont de redoutable
prédatrices.
Les plus grosses espèces peuvent se
défendent avec leurs mandibules qui injectent un dissolvant.
Insectes piqueurs
occasionnels
- Les thysanoptères ou thrips ou "bêtes
d’orage".
Ce sont de minuscules insectes (1 à
2,5 mm - de
l'ordre des hémipteroidea,
sous-ordre des hétéroptères) au corps allongé et aux ailes cillées
bordées de soies longues et fines qui piquent les fleurs ou attaquent
des petits animaux ; avec leur
appareil buccal de type piqueur-suceur, ils
injectent de la salive pour dissoudre le contenu cellulaire afin de
l’aspirer
pour se nourrir.
Lorsqu’ils essaiment ou migrent, ils peuvent, à l'extérieur
dans les jardins, à l'intérieur dans les
maisons, se poser sur nous et nous
"mordre"
près des yeux, des narines ou sur notre peau pour chercher à
s’hydrater avec notre sueur.
Ces morsures, qui "picotent" sont parfois désagréables quand
elles sont
nombreuses.
LES
GUEPES, LES ABEILLES, LES FRELONS, LES BOURDONS
Consulter, en
activant ce
lien, la page à suivre qui leur est
consacrée.
NB : Les
insectes à dard,
en effet, ne doivent pas être
confondus avec les insectes piqueurs.
Leur piqûre peut être
douloureuse. Comment
en soulager les effets? |
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