- les acariens : aoûtats, tiques, qui mordent pour se nourrir.
- les insectes hématophages : simulies, taons, moustiques, qui piquent et/ou qui mordent pour se nourrir.
La Bassee : Faune - Entomofaune 3
- les insectes à dard : guêpes, abeilles, frelons, qui piquent pour se défendre.
Les
bestioles, bébêtes, bibittes* qui incommodent... *"Le mot apparaît d’abord en flamand sous le forme de wimpel (foret, tarière) qui donne ensuite l’anglais wimble (vrille, vilebrequin) et l’ancien français guibelet, qui devint guimbelet, puis guibet, pour désigner les moustiques puisque la femelle pique comme si elle avait une vrille. Au XVe siècle, guibet devient bibet en Normandie pour désigner le cousin, le pou et le moucheron ainsi que bibiss en wallon pour le pou, bibio en latin. En Nouvelle-France, le terme bibet évolue naturellement vers bibite ou bébitte pour désigner les insectes. Cette hypothèse, peu reprise, coexiste avec une hypothèse plus populaire, selon laquelle il s'agirait d'une simple déformation de bébête. » Wiktionnaire |
Insectes piqueurs - pour se défendre
LES HYMENOPTERES
Les insectes font partie
de la classe des animaux invertébrés ; leur corps est
divisé en trois parties principales : tête, thorax,
abdomen. Ils
disposent de 3 paires de pattes articulées, d'yeux composés et
d'une paire d'antennes. Les espèces appartenant à cette classe possèdent un squelette externe (exosquelette), lequel constitue une carapace qui les protège contre les chocs, les blessures et la dessiccation. En Europe, les insectes agressifs sont peu nombreux, par rapport au nombre d'espèces (plus de 35.000 en France par exemple). Ils nous agressent et, dans les 2 cas, ce sont les femelles qui assaillent , pour 2 raisons : - soit pour prélever du sang, - soit pour se défendre . Quand ils prélèvent du sang à l’aide d’un appareil buccal de type piqueur-suceur, ils le font : - soit pour se nourrir - soit pour amener leurs œufs à maturité Quand ils se défendent, ils le font : - soit en piquant avec un aiguillon situé à l’arrière du corps (hyménoptères : abeilles, guêpes, fourmis) ; cet aiguillon correspond à la tarière de ponte des œufs qui s’est transformée au cours de l’évolution ; ainsi des variétés de fourmis piquent-elles avec l’aiguillon qu’elles ont conservé. - soit en implantant un organe buccal pointu propre à injecter une substance qui dissout l’intérieur de leur proie pour mieux l’aspirer. - soit en mordant avec des mandibules : il en est ainsi de fourmis qui mordent et qui peuvent aussi projeter de l’acide formique. |
- les Symphytes : l’abdomen fait directement suite au thorax (pas d’étranglement).
- les Apocrites : l’abdomen est bien distinct du thorax du fait d’un étranglement
Les apocrites sont, à leur tour, subdivisés entre :
- Térébrants : ils possèdent un abdomen terminé par une tarière.
- Culéates : l’ovipositeur, ayant perdu sa fonction de ponte, est devenu un aiguillon.
LES GUEPES, LES ABEILLES, LES FRELONS, LES BOURDONS
Ces insectes sont caractérisés par :
- 2 paires d’ailes membraneuses solidaires pendant le vol
- un corps divisé en trois régions :
la tête, le tronc et l’abdomen ( la bouche est munie de mandibules, broyeuses ou lécheuses)
- un appareil venimeux :
situé à l’extrémité postérieure de l’abdomen, il comprend un aiguillon mobile connecté à une paire de glandes venimeuses
NB : Le mâle hyménoptère ne possède pas d’appareil venimeux : il ne pique donc pas.
La famille des apidés :
Ses membres ont un corps velu.
- L’abeille (Apis), possède un dard barbelé relié aux muscles de l’abdomen. L’abeille ne pique que si elle est dérangée dans son travail ; elle ne pique qu’une seule fois car une partie de son abdomen, arraché avec le dard, entraîne sa mort.
- Le bourdon (Bombus), plus volumineux et plus velu, reconnaissable à son bruit, pique mais ne laisse pas de dard.
La famille des vespidés
Ses membres ont un abdomen jaune rayé ou taché de noir, fusiforme à l’arrière et séparé du thorax par un rétrécissement marqué.
- La guêpe sociale (Vespula) mesure 15 mm vit dans des nids de quelques centaines à quelques milliers d’individus. Elle se nourrit de larves de mouche et d’autres insectes et joue de ce fait un rôle important dans l’écosystème. Les guêpes sont attirées par les fruits, le sucre et la viande. Les guêpes femelles, possèdant un dard lisse, peuvent donc piquer plusieurs fois.
- Le frelon (Vespa), proche de la guêpe, mesure 35 mm et, possèdant un dard lisse, peut piquer plusieurs fois. Ses piqûres, très douloureuses, peuvent être redoutables
Le dard (ou aiguillon)
Le dard dérive d’un organe de ponte
"Chez certains insectes comme les abeilles, les ouvrières possèdent un organe de ponte atrophié.
Le dard d’une abeille ou d’une guêpe est une modification de l’organe de ponte, l’ovipositeur ; les mâles ne peuvent donc pas piquer .
Un ovipositeur (ou tarière) désigne un appendice abdominal rencontré chez des femelles de nombreuses espèces d’insectes.
Souvent long et effilé, il sert à déposer les œufs en des lieux favorables à leur incubation (sol, végétation ou corps d’un hôte).
Chez les sauterelles, cet organe de ponte a typiquement la forme d’un sabre. [...]
Les femelles des symphytes déposent leurs œufs près de la source de nourriture de la future larve via leur tarière.
Chez les femelles des apocrites térébrants, les sécrétions des glandes accessoires se modifièrent ensuite, pour devenir des venins propres à paralyser la proie sans la tuer. L’ovipositeur remplit alors une double fonction : injection de venin et dépôt de l’œuf.
Chez les apocrites aculéates, l’émission des œufs est assuré par un orifice de ponte et l’ovipositeur est devenu un organe d’injection du venin pour paralyser ou tuer des invertébrés ou causer des dommages à des vertébrés."
Le dard, appareil vulnérant
Un insecte qui utilise son dard exerce une forme de défense contre une menace perçue, contre lui-même ou contre sa colonie.
(Un insecte piqueur, lui, se nourrit de sang : c’est la salive anti coagulante qu’il injecte qui provoque des démangeaisons.)
Guêpe : son dard, très lisse, comme celui du frelon, ne reste pas dans la peau : la guêpe peut donc encore piquer.
Son venin est un mélange complexe de composés chimiques.
Abeille : le dard reste souvent enfoncé dans la peau, et le sac à venin, qui lui reste attaché, continue à libérer le venin responsable de la douleur ; essayez de le retirer le plus rapidement possible sans presser la glande à venin, faute de quoi c’est l’ensemble du venin qui sera injecté : le muscle, en effet, continue d’actionner la pompe pendant plusieurs secondes.
Le venin d’abeille est composé à 85% d'eau. Les 15% restants constituent un mélange à dominante acide qui contient 3 enzymes dont l’addition est responsable de la réaction inflammatoire et de la douleur aigüe après la piqûre et un liquide basique qui assure la dilution nécessaire à la fluidité et à la lubrification du dard.
cf Le venin d’abeille. Un mal et un bien ?
L’aiguillon chez la reine et le mâle
"La reine ne pique que d’autres reines vierges, juste nées ou à naître sous peu, et ce, dans un très court laps de temps.
Ainsi, s’assure-t-elle la suprématie des mâles lors de la fécondation avant d’instaurer une nouvelle colonie.
Elle doit donc pouvoir piquer plusieurs fois, ce qui explique que son aiguillon est lisse.
Après la piqûre, le dard peut être rétracté et la reine ne meurt pas.
C'est la raison pour laquelle le réservoir à venin est 2 à 3 fois plus volumineux que celui de l’ouvrière.
Ainsi les humains sont-ils victimes des abeilles ouvrières et non des reines.
Quant aux mâles, leur appareil venimeux est avorté ; ils ne peuvent donc pas piquer."
Et les abeilles sauvages ?
Seule l’abeille domestique, celle que nous connaissons, et qui vit en ruche, possède un aiguillon dentelé.
Ce n’est pas le cas pour les abeilles sauvages (à lire : Saviez-vous que les abeilles solitaires sont plus nombreuses que les abeilles sociales ?)
Les
piqures Réduire la virulence de la douleur L’idéal est de disposer d’une pompe à venin (Aspivenin) pour éliminer le venin. Faute de pompe, on peut en activer la propriété thermolabile (modification par une élévation de température) pour en diminuer les effets : approchez la plaie d’une source de chaleur (briquet, sèche-cheveux-cigarette), sans toucher la peau, ou placez sur la lésion un coton imbibé d’eau chaude (ou réchauffé, dans l’urgence, au micro-onde). NB : Placer un glaçon n'a aucune action et peut, au contraire, consolider la présence du venin. Soulager la douleur. Guêpe : - appliquer directement sur la piqûre 1 goutte d’huile essentielle de lavande aspic ( Lavandula latifolia ou Lavandula spica ) directement sur la piqûre. Tamponnez pendant 2 à 3’. Ou - appliquer directement sur la piqûre 1 goutte d’huile essentielle de tea tree (Melaleuca alternifolia). Renouveler l’opération toutes les 3’. Ou - appliquer sur la piqûre un coton imbibé de vinaigre pur ou de jus de citron. Tamponner (sans appuyer) la piqûre quelques minutes afin d’atténuer les rougeurs. [L’agent acide, neutralise l’alcalinité du venin] NB : c’est seulement une fois ingérés et assimilés que les acides du citron sont métabolisés et transformés en composants alcalins. Ou - appliquer sur la piqûre une rondelle d’oignon ou d’ail. L’homéopathie vous permet d’atténuer la douleur : sucez 3 granules de Apis Mellifica 9CH et Ledum Palustre 9CH en alternance toutes les 30’. Abeille : appliquer un coton imbibé de bicarbonate de soude sur la piqûre. [Cet agent, alcalin, neutralise l’acidité du venin.) Les piqûres de guêpe ou d’abeille peuvent provoquer trois types de réaction : - la réaction locale, la plus fréquente, nécessite rarement l’intervention d’un médecin. - la réaction toxique dépend, elle, du nombre de piqûres ; elle peut donc rendre nécessaire une consultation médicale. - la réaction allergique, qui peut se déclencher après une seule piqûre, est une urgence médicale : une hospitalisation est alors nécessaire. |
Rappel
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