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FONTAINE-FOURCHES
Les
Archives de l'état civil
Présentation analytique des pages 1, 2 et 3, des documents consultables aux Archives départementales
Relevés :
Les registres paroissiaux : 1689-1700 - tables annuelles
Les registres paroissiaux : 1701-1790 - tables annuelles - [format pdf]
Les registres de l'état-civil : 1791-1907 - tables annuelles - [format pdf & jpeg]
Les registres de l'état-civil : les publications de mariage an VII (du 23 sept 1798 au 22 sept 1799)
Les registres de l'état-civil : tables des mariages : vues annuelles
Les registres de l'état-civil : tables des naissances : vues annuelles
Les registres de l'état-civil : tables des décès : vues annuelles
Autre relevé :
- le monument aux morts
Recensements :
- les rosières
- les maires
- les instituteurs
- les curés
- les meuniers
Classement :
- les patronymes les plus usités (état civil de 1640 à nos jours)
Monographies familiales locales :
- la famille Jouvenel des Ursins - la famille Terray [de ROZIERES] - la famille de Pierre Delahaye - la famille Nonat
Périnatalité :
- Démographie
- Histoire : les naissances : les matrones et les sage-femmes
- Sociologie : les abandons d'enfants et les mises en nourrice
- Epoque gauloise :
le patronyme équivaut au prénom, unique ; il évolue selon l'âge ou les évènements de la vie.
- Epoque gallo-romaine :
1) de la christianisation de la Gaule intensifie le retour du prénom unique, au sens souvent symbolique. le patronyme équivaut au prénom, unique ; il évolue selon l'âge ou les évènements de la vie.
Rares sont, aujourd'hui, les racines celtes apparaissant dans les noms de famille.
2) des invasions germaniques : les Francs n'ont qu'un seul nom
- Xème siècle : ajout au prénom, en raison du trop grand nombre d’homonymies, d'un surnom personnalisé :
- soit le nom de baptême du chef de famille (exprimant la parenté)
- soit une situation géographique ou une localisation
- soit un nom composé à partir d’un prénom (d’origine germanique ou chrétienne)
- soit un nom de saint1
- soit un nom ou un prénom renversé
- soit un nom hypocoristique2 (terme affectueux obtenu par adjonction d’un suffixe diminutif (fillette), par redoublement (fifille), par abrègement d’un prénom.
- soit un nom d’état ou de métier
-soit un sobriquet (caractéristique d’une particularité morale ou physique, méliorative ou péjorative)
- soit un pseudonyme
- XII-XIIIème siècle : le surnom se fige et devient héréditaire ; le phénomène se rencontre d'abord parmi les familles nobles, puis s'élargit à l'ensemble de la population au XIIIème siècle, période qui correspond à la généralisation de l'usage du français dans les actes écrits.
- XVème siècle : Louis XI interdit le changement de nom sans autorisation royale en 1474.
- XVème siècle : quelques prêtres commencent à enregistrer baptêmes, mariages et sépultures
- XVIème siècle :
1) l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) qui impose l'enregistrement des baptêmes, est confirmée par le concile de Trente en 1563. La tâche est confiée aux curés, le clergé constituant la seule administration présente dans tout le royaume. En fait, la décision royale officialise et généralise une pratique déjà en usage, principalement dans les villes, au siècle précédent.
2) l’ordonnance de Blois (1579) impose la tenue des registres de mariage et décès.
3) création des noms corses.
- XVIII siècle : création de l'état civil laïque en 1792 ; quittant le cadre de la paroisse, la tenue de l'état civil passe désormais dans les attributions de l'État et se fait à la mairie de chaque commune.
-XIX siècle :
1) obligation pour les familles juives de se choisir un nom héréditaire en 1808.
2) adoption d’un nom par les esclaves affranchis (abolition de l'esclavage en 1848)
3) instauration du livret de famille en 1877 : l'orthographe des noms, qui était transcrite phonétiquement, est fixée définitivement.
Notes
1* Cette pratique remonte au concile de Trente (XVIème siècle), quand l'Église recommanda aux fidèles d'adopter des noms illustrés par les saints ; parfois même, le nom fut précédé du mot « saint ».
On y a eu recours, ensuite, pour donner un état civil aux enfants abandonnés et aux nouveaux citoyens lors de l'abolition de l'esclavage en 1848.2*Ces diminutifs ont été obtenus au moyen de suffixes variés :
- l'héritage germanique a engendré des dérivations sur les consonnes k, l, n et s, ainsi que sur -eko, -uko, -kin, -quin, -cart, -quart, -kel -esson, -eson, -essin et -enus.
- l’héritage latin a donné les suffixes -et, -ot, -in, -on et -ellus et, également, -in, -on et -el.
- l'ancien français a donné les terminaisons -ard, -art, ault, -aut pour remplacer le germanique -hard , ou -ier.
- au fil du temps, de nouveaux éléments sont apparus :
. soit à partir des précédents : -elet, -elot, -elin, -elain, -elart, -elon, -eron, -ignon, -ilot, -illot, -illart, -inet, -onet, -sonet, -etin, -otel -otin .
.soit un second suffixe s’est superposé au premier.
Les hypocoristiques féminins reprennent ces suffixes en les adaptant, selon les cas, par l’ajout d'un e et le doublement de la consonne finale (exemple : -et, -ette ; -ot, -ote ; etc.), ou en utilisant une variante spécifique (-ain, -ée, etc.)
http://www.geopatronyme.com/
Présentation analytique des pages 1, 2 et 3, des documents consultables aux Archives départementales
Relevés :
Les registres paroissiaux : 1689-1700 - tables annuelles
Les registres paroissiaux : 1701-1790 - tables annuelles - [format pdf]
Les registres de l'état-civil : 1791-1907 - tables annuelles - [format pdf & jpeg]
Les registres de l'état-civil : les publications de mariage an VII (du 23 sept 1798 au 22 sept 1799)
Les registres de l'état-civil : tables des mariages : vues annuelles
Les registres de l'état-civil : tables des naissances : vues annuelles
Les registres de l'état-civil : tables des décès : vues annuelles
Autre relevé :
- le monument aux morts
Recensements :
- les rosières
- les maires
- les instituteurs
- les curés
- les meuniers
Classement :
- les patronymes les plus usités (état civil de 1640 à nos jours)
Monographies familiales locales :
- la famille Jouvenel des Ursins - la famille Terray [de ROZIERES] - la famille de Pierre Delahaye - la famille Nonat
Périnatalité :
- Démographie
- Histoire : les naissances : les matrones et les sage-femmes
- Sociologie : les abandons d'enfants et les mises en nourrice
PATRONYMES ET ETAT CIVIL
- Epoque gauloise :
le patronyme équivaut au prénom, unique ; il évolue selon l'âge ou les évènements de la vie.
- Epoque gallo-romaine :
1) de la christianisation de la Gaule intensifie le retour du prénom unique, au sens souvent symbolique. le patronyme équivaut au prénom, unique ; il évolue selon l'âge ou les évènements de la vie.
Rares sont, aujourd'hui, les racines celtes apparaissant dans les noms de famille.
2) des invasions germaniques : les Francs n'ont qu'un seul nom
- Xème siècle : ajout au prénom, en raison du trop grand nombre d’homonymies, d'un surnom personnalisé :
- soit le nom de baptême du chef de famille (exprimant la parenté)
- soit une situation géographique ou une localisation
- soit un nom composé à partir d’un prénom (d’origine germanique ou chrétienne)
- soit un nom de saint1
- soit un nom ou un prénom renversé
- soit un nom hypocoristique2 (terme affectueux obtenu par adjonction d’un suffixe diminutif (fillette), par redoublement (fifille), par abrègement d’un prénom.
- soit un nom d’état ou de métier
-soit un sobriquet (caractéristique d’une particularité morale ou physique, méliorative ou péjorative)
- soit un pseudonyme
- XII-XIIIème siècle : le surnom se fige et devient héréditaire ; le phénomène se rencontre d'abord parmi les familles nobles, puis s'élargit à l'ensemble de la population au XIIIème siècle, période qui correspond à la généralisation de l'usage du français dans les actes écrits.
- XVème siècle : Louis XI interdit le changement de nom sans autorisation royale en 1474.
- XVème siècle : quelques prêtres commencent à enregistrer baptêmes, mariages et sépultures
- XVIème siècle :
1) l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) qui impose l'enregistrement des baptêmes, est confirmée par le concile de Trente en 1563. La tâche est confiée aux curés, le clergé constituant la seule administration présente dans tout le royaume. En fait, la décision royale officialise et généralise une pratique déjà en usage, principalement dans les villes, au siècle précédent.
2) l’ordonnance de Blois (1579) impose la tenue des registres de mariage et décès.
3) création des noms corses.
- XVIII siècle : création de l'état civil laïque en 1792 ; quittant le cadre de la paroisse, la tenue de l'état civil passe désormais dans les attributions de l'État et se fait à la mairie de chaque commune.
-XIX siècle :
1) obligation pour les familles juives de se choisir un nom héréditaire en 1808.
2) adoption d’un nom par les esclaves affranchis (abolition de l'esclavage en 1848)
3) instauration du livret de famille en 1877 : l'orthographe des noms, qui était transcrite phonétiquement, est fixée définitivement.
Notes
1* Cette pratique remonte au concile de Trente (XVIème siècle), quand l'Église recommanda aux fidèles d'adopter des noms illustrés par les saints ; parfois même, le nom fut précédé du mot « saint ».
On y a eu recours, ensuite, pour donner un état civil aux enfants abandonnés et aux nouveaux citoyens lors de l'abolition de l'esclavage en 1848.2*Ces diminutifs ont été obtenus au moyen de suffixes variés :
- l'héritage germanique a engendré des dérivations sur les consonnes k, l, n et s, ainsi que sur -eko, -uko, -kin, -quin, -cart, -quart, -kel -esson, -eson, -essin et -enus.
- l’héritage latin a donné les suffixes -et, -ot, -in, -on et -ellus et, également, -in, -on et -el.
- l'ancien français a donné les terminaisons -ard, -art, ault, -aut pour remplacer le germanique -hard , ou -ier.
- au fil du temps, de nouveaux éléments sont apparus :
. soit à partir des précédents : -elet, -elot, -elin, -elain, -elart, -elon, -eron, -ignon, -ilot, -illot, -illart, -inet, -onet, -sonet, -etin, -otel -otin .
.soit un second suffixe s’est superposé au premier.
Les hypocoristiques féminins reprennent ces suffixes en les adaptant, selon les cas, par l’ajout d'un e et le doublement de la consonne finale (exemple : -et, -ette ; -ot, -ote ; etc.), ou en utilisant une variante spécifique (-ain, -ée, etc.)
FONTAINE-FOURCHES : Etat civil de 1638 à nos jours |
Les
patronymes les plus
représentés
|
|
---|---|
VAJOU |
291 |
BLANCHET |
190 |
PREAU |
170 |
BOULOGNE[DEBOLLOGNE] |
145 |
ROULLET |
125 |
AUGÉ |
120 |
LANGUILLAT |
106 |
CONDAMINET |
104 |
BLACQUE |
100 |
BOURGO[U]IN |
97 |
MARTIN |
95 |
THIBAUDET |
93 |
POIRAT |
90 |
LEGRAND |
87 |
NICOLAS |
85 |
LIZET
[LISET] |
77 |
THORAILL[I]ER |
76 |
LAMOTTE |
74 |
MANGEON |
74 |
BILLY |
70 |
PLEAU |
68 |
[DE]LAPLACE
|
58 |
RE[G]NAULT |
57 |
LAUXERROIS |
55 |
LEMIRE |
50 |
PINGUET |
47 |
PIVERT |
46 |
GUIOT[GUYOT] |
45 |
SAGEON |
45 |
LUCQUIN |
41 |
PELLEGE[R] |
40 |
ANGELLIER |
40 |
SAVOURAT |
40 |
BOULANGER |
38 |
GILOPPE |
38 |
FAVIN |
37 |
VIRLOIS |
37 |
RONDEAU |
37 |
PELLETIER |
36 |
PERSON |
35 |
BRIOIS |
35 |
BENOI(S)T
|
33 |
SCHUCHARD |
33 |
LANERET |
31 |
POYAU |
31 |
MOLLEREAU |
30 |
THIELLEMENT |
30 |
GRIFFON
|
30 |
NONAT |
29 |
VERROT |
29 |
POULET |
28 |
POULETTE |
28 |
LENOBLE |
27 |
LESCAL[L]IER
|
25 |
GAUTHIER |
24 |
SIVANNE |
24 |
GOUERRE |
23 |
Rappel:
Les Archives de l'état civil : nomenclature analytique des registres
Autre relevé :
- le monument aux morts
Recensements :
- les rosières
- les maires
- les instituteurs
- les curés
- les meuniers
Classement :
- les patronymes les plus usités (état civil de 1640 à nos jours)
Monographies familiales locales :
- la famille Jouvenel des Ursins - la famille Terray [de ROZIERES] - la famille de Pierre Delahaye - la famille Nonat
Périnatalité :
- Démographie
- Histoire : les naissances : les matrones et les sage-femmes
- Sociologie : les abandons d'enfants et les mises en nourrice
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