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  Villenauxe-la-Petite
                                               
Jodrillat Louis-Clément-Bonaventure

 
 Louis-Clément-Bonaventure Jodrillat (né en 1735 à Noyon dans l’Oise - mort en 1811 à Sens )
 [fils de : Louis JODRILLAT   écuyer seigneur de Toussac, du Plessis-Gastebled et de La Louptière, secrétaire du Roy, maison et couronne de France et de ses finances de la paroisse de Saint Eustache de Paris  et de  Françoise GUYON]
Seigneur de Sognes, Sgr de Vernoy, Toussacq et autres lieux, lieutenant-général du bailliage de Sens (au 7 mars 1789), écuyer, président et lieutenant général, commissaire enquêteur, et examinateur au bailliage et siège présidial,
marié à Sens, paroisse Saint Hilaire, en 1763  à Marie-Madeleine-Céleste Benoist de Trémont, « fille mineure de Claude François Charles Benoist de Trémont (1707- 1772/Sens), conseiller du Roy lieutenant général et seul président au bailliage et siège présidial de Sens
et de Dame Magdeleine Cécile Travers (1704-1777) ses père et mère de cette paroisse... »

De son mariage sont issus :
     o Marie Augustine née le 5 septembre 1777, à Sens, elle se marie en 1795, à Sens (à cette date, son père habite Paris), avec Louis Claude Benoist de la Mothe* à Sens, le 23 mai 1854. [echo.auxerre.free.fr/dossier.../Bulletin.../1916 p.213 ]
     O  Louis Alexandre, présent et témoin au mariage de sa soeur.

« Messire Louis Clément Bonaventure Jodrillat écuyer fils majeur de Messire Louis Jodrillat écuyer secrétaire du Roy, maison et couronne de France et de ses finances de la paroisse de Saint Eustache de Paris et de défunte Dame Françoise Guyon d’une part et Demoiselle Céleste Benoist de Trémont fille mineure de Claude François Charles Benoist de Trémont conseiller du Roy lieutenant général et seul président au bailliage et siège présidial de Sens et de Dame Magdeleine Cécile Travers ses père et mère de cette paroisse... »  [extrait de son acte de mariage à Sens, paroisse Saint Hilaire, en 1763]
 [...] Louis Clément Bonaventure a été incarcéré le 4 octobre 1793 (an II) pour "n’avoir jamais paru dans les occasions où les bons citoyens se rassemblent".  <archivesenligne.yonne>.
 Pendant la Révolution, il acquiert également un château fortifié au lieu-dit La Motte de Rieux, à Bazoches-lès-Bray.  
Mais malgré son lien avec la noblesse, il a su assez bien rebondir ; en effet, après la révolution, Louis Clément Bonaventure est devenu propriétaire d’un château à Toussac en Seine et Marne.

 [il fut  président du Conseil général  de Seine & Marne en 1802 et de 1804 à 1806 « ndr »]
Extraits du blog « Les diverses origines du patronyme Jodrillat »    Bienvenue sur mon blog     Publié le par laupat73

NB  Au travers de l’acte de mariage de Louis Clément Bonaventure, on voit explicitement que son père, Louis Jodrillat a été marié deux fois :
- la première avec Françoise Guyon , dont  sont issus  Louis Clément Bonaventure et Anne Françoise Jodrillat, sa sœur, décédée à Meudon le 20/06/1744.
- la seconde avec une Dame Dubois , dont est issue la demi-sœur de Louis Clément Bonaventure, Marie Anne Louise , née aux alentours de 1753,  mariée en 1769  (à 17 ans) avec  Antoine François de Bernard de Montessus, à Villenauxe la Petite. Elle décèdera à Vesoul,en Haute Saône, le 20 janvier 1830, lieu de naissance de son époux, lequel « seigneur des Chauvirey, Vitrey, Ouge et la Quarte, obtint en 1770, pour lui et ses descendants mâles, le titre de comte, sans l'attacher à aucune terre. » cf : La terre de Chauvirey Wikisource
 
Département de l'Yonne. Cahiers de doléances du bailliage de Sens [...]

Auteur : Charles Porée, Charles Schmidt, France Etats généraux, 1789, France Etats généraux         Source: Internet Archive
La Louptière (Aube) :  Seigneur: " M. Jodrillat, comme acquéreur des héritiers de Relongue "....
Plessis-Gatebled  Seigneur: " M. Jodrillat
Sognes : Seigneur: " M. Jodrillat
Villiers-Bonneux
M.Jodrillat, de Sens, y possède 173 arpents de terres, d'un revenu de 1211livres
 
Recueil de documents relatifs à la convocation des Etats généraux de 1789. Tome 3 / par Armand Brette
Jodrillat, écuyer, seigneur de Vernoy, Toussacq et autres lieux
 
Journal pour servir à l'histoire du dix-huitième siècle (Volume 1)
Discours des officiers du bailliage de Sens .prononcé par M, Louis-Clément-Bonaventure Jodrillat , Lieutenant -Général....
 
Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Yonne
Auteur : Archives départementales de l'Yonne, Maximilien Quantin, Francis Molar  Edité en 1873 .     1719-1791 Jaulne (seigneurie de)
Permissions de chasser sur les  terres de Jaulne et Villenaux, accordées à MM.Jodrillat de Montenay et de Mortemart (1777-1783)
 
19A. ANTOINE-FRANÇOIS BERNARD COMTE DE MONTESSUS, lieutenant-colonel d'infanterie, chevalier de Saint-Louis, né à Vesoul le 23 octobre 1738, mort dans la même ville le 19 juillet 1793, eut pour parrain messire Jean-Antoine de Camus, marquis de Filain, président à mortier au parlement de Besançon, et pour marraine dame Jeanne-Guillemette de Pointe, son aïeule. Il épousa en 1769 Anne-Marie-Louise Jodrillat, âgée de seize ans, née à Paris, fille d'un financier intéressé dans la Ferme générale,  morte à Vesoul le 20 janvier 1830..
Antoine-François de Montessus, seigneur des Chauvirey, Vitrey, Ouge et la Quarte, obtint en 1770, pour lui et ses descendants mâles, le titre de comte, sans l'attacher à aucune terre.
Il est remarquable qu'aucun des Montessus de Chauvirey ne soit entré à Saint-Georges, tandis que les branches de Bourgogne y entraient, même anciennement. Ceux de Chauvirey avaient des alliances qui ne leur permettaient pas d'y prétendre, notamment les plus récentes. Pointe, Chapuis, Camus, Montgenet.
Il y a lieu d'observer aussi que, bien que cette famille ait été alliée aux de Faulquier, aucune de ses branches ne descend d'eux, ni par conséquent des Chauvirey, puisque : 1° Marie-Beaune de Montessus n'a pas eu d'enfants de Jeanne de Bonneval, descendante de Catherine de Faulquier, femme d'André de Montessus ; 2° Louis descendait, aussi bien que son frère Marie-Beaune, d'une branche séparée de la tige avant qu'André eût épousé Catherine de Faulquier ; 3° enfin les Montessus de Rully et autres de Bourgogne, quoique de la même souche qu'André, ne descendent pas de lui, mais bien de son frère Philippe.
Antoine-François, qui n'avait point émigré, mourut à Vesoul dans les premières années de la Révolution. Afin d'éviter que ses biens fussent volés par les brigands qui s'appelaient alors la Nation, ses héritiers naturels étant émigrés[, il institua sa femme son héritière universelle, mais en lui imposant confidentiellement la condition de ne se considérer que comme usufruitière, et de laisser après elle à ses parents de la ligne paternelle ce qu'elle tiendrait de lui, condition qu'elle a religieusement exécutée malgré les suggestions auxquelles elle a pu être en butte, mais que l'on n'osa pourtant jamais pousser bien loin, parce que la plupart du temps elle savait imposer silence dès les premiers mots.
Mme de Montessus avait reçu l'éducation la plus distinguée et en même temps la plus solide ; elle possédait une grande instruction et était fort lettrée, bien plus même que beaucoup d'hommes de son temps et de son rang ; elle avait un caractère élevé et l'esprit le plus vif et le plus aimable ; elle a peut-être été la dernière qui ait su tenir un château. Si l'on eut parfois à lui reprocher quelques légers travers, ils étaient le résultat de la servile et honteuse adulation de son entourage, parents, parasites et valets, adulation que du reste, il faut bien en convenir, elle avait la faiblesse d'autoriser, sinon de rechercher.
Elle institua son légataire particulier, pour tous les biens qui lui venaient de son mari, M. de Bernard de Montessus, comte de Rully, qui avait épousé une fille naturelle du duc de Bourbon, dernier prince de Condé. Le comte de Rully devait seulement, aux termes du testament, tenir compte aux héritiers de Mme de Montessus, en outre des reprises qu'ils avaient à exercer de son chef, de toutes les acquisitions qu'elle avait faites ou des sommes qu'elle avait dépensées pour l'agrandissement ou l'amélioration des propriétés de son mari ; puis elle institua ses héritiers universels ses petits-neveu et nièce Charles-Auguste Leroi de Lisa, et la sœur de celui-ci, Mme la marquise de Chérisey.
Chérisey porte coupé d'or et d'azur, l'or chargé d'un lion naissant de gueules armé, lampassé et couronné de même.

Les diverses origines du patronyme Jodrillat
Bienvenue sur mon blog   Publié le par laupat73
  C’est mon premier blog et je ne suis pas sûr d’avoir tout compris ! J’apprendrai certainement en pratiquant.
  Je voudrais faire partager le fruit de mes recherches récentes sur l’origine de mon nom : Jodrillat. Puisque aujourd’hui je "coince" sur certains points, j’ai toujours l’espoir que la chance me donnera la clef d’un gros point d’interrogation :
 Y-a-t-il un lien entre ma famille qui a vécu majoritairement dans les Ardennes et les lignées découvertes en Bourgogne et notamment à Sens ?

  Je suis motivé et patient, j’ai déjà exploité un maximum d’informations figurant dans les registres paroissiaux et d’état civil, dans des documents numérisés également. Mais la destruction de certaines archives dans les Ardennes pendant la guerre franco-prussienne de 1870 ou à Paris pendant la commune toujours en 1870 bloquent actuellement ma progression.
  Naturellement, mes ancêtres supposés en Bourgogne étant nobles,  je compte sur toute information contenue dans des livres et qui pourrait être exploitée.
Une nouvelle piste   Publié le 19 janvier 2014 par laupat73
Bien, après des recherches infructueuses du côté de Sens où il semble que la famille Jodrillat se soit évanouie dans la nature (surtout dans la région parisienne), j’ai orienté mes recherches vers le sud de la Bourgogne. Une autre famille a vécu là-bas du côté de Saint-Léger sous Beuvray (71) et Thoisy la Berchère (21), communes d’ailleurs pas très éloignées.
J’ai pu établir un petit arbre généalogique qui m’oriente désormais vers une nouvelle piste.
Un certain Pierre marié avec Marie Françoise Gareau est décédé à Thoisy en avril 1685. Ils ont eu plusieurs enfants dont un certain Philibert. Celui-ci fut ingénieur du roi dans les Flandres françaises, ce qui correspond grosso-modo à l’actuel département du Nord. Un acte concernant la naissance d’un fils (Claude) en 1679 fait état de son absence et de sa "demeure actuelle" à Bouchain (59) !
Ce qui nous rapproche des Ardennes qui ne sont pas loin. Ont-ils, sa femme (Anne Chariny) et lui émigré vers le nord de la France ? Quand on sait que des Jodrillat sont présents aujourd’hui même dans le sud de la Belgique, on peut imaginer que les descendants de Philibert et d’ Anne se soient implantés dans cette région. Quand on constate également que le département des Ardennes françaises est limitrophe, on peut légitimement se poser des questions ! J’ai lancé quelques questions du côté de la Belgique vers un cercle de généalogie, j’attends aujourd’hui des réponses..Affaire à suivre
 
Voilà ce que j’ai trouvé en région Ile de France élargie   Publié le par laupat73
Ce qui me fait dire qu’il y a eu migration de certains Jodrillat de Sens à la région de Paris, ce sont d’abord quelques bribes d’informations recueillies par ci par là.
D’abord à Noyon dans l’Oise avec la naissance de Louis Clément Bonaventure en 1735 né de Louis et de Françoise Guyon.
Acte naissance Louis Clément Bonaventure Jodrillat en 1735 à NoyonParmi ce qui est à peu près lisible, il est dit :
"Le (deuxième?) jour de janvier de cette année (1735) est né du légitime mariage de Mr Louis Jodrillat ??? en cette ville et de Dame Françoise Guyon sa femme et le lendemain a été baptisé par moy soussigné prêtre ??? a qui a été donné le nom de Louis Clément Bonnaventure, le parrain a été ? Bonnaventure Langlois  ???"
Le lien avec les Senonais est évident car il s’est marié avec Céleste Benoist de Trémont à Sens, paroisse Saint Hilaire, en 1763, et il est décédé dans cette même ville en 1811.
Acte de mariage de Louis Clément Bonaventure Jodrillat :
Acte mariage Louis Clément Bonaventure Jodrillat en 1763 à Sens 01
Acte mariage Louis Clément Bonaventure Jodrillat en 1763 à Sens 02
On y lit :
"Ce jourd’hui, 31 janvier 1763 après une seule publication faite tant en cette paroisse qu’en celle de Saint Eustache de Paris des bans du futur mariage entre Messire Louis Clément Bonaventure Jodrillat écuyer fils majeur de Messire Louis Jodrillat écuyer secrétaire du Roy, maison et couronne de France et de ses finances de la paroisse de Saint Eustache de Paris et de défunte Dame Françoise Guyon d’une part et Demoiselle Céleste Benoist de Trémont fille mineure de Claude François Charles Benoist de Trémont conseiller du Roy lieutenant général et seul président au bailliage et siège présidial de Sens et de Dame Magdeleine Cécile Travers ses père et mère de cette paroisse d’autre part. Vu les dispenses de nos seigneurs les archevêques de Paris et de Sens dument ? et contrôlées, de la publication des deux derniers bans, ensemble celle de fiances et de maries en même temps nous prêtre chanoine de l’église métropolitaine de Sens grand vicaire de Monseigneur l’évêque de Co?dom avons eu consentement de monsieur le curé de cette paroisse et en sa présence donné la célébration nuptiale aux susdits et célébré leur mariage en présence du côté de l’époux de Messire Louis Jodrillat son père, de Monsieur François André Guyon son oncle, de Dame Dubois épouse dudit Messire Louis Jodrillat et de plusieurs autres, et du côté de l’épouse de ses susdits père et mère et de plusieurs autres parents et amis qui ont signé avec moy"
    Au travers de cet acte de mariage, on voit explicitement que Louis Jodrillat a été marié deux fois, la première avec Françoise Guyon et la seconde avec une Dame Dubois. Par contre, je n’ai pas encore fait le lien avec un Louis, s’il existe, né à Sens.
Après la révolution, Louis Clément Bonaventure est devenu propriétaire d’un château à Toussac en Seine et Marne où il était conseiller général. Que s’est-il passé pendant la révolution ? Malgré son lien avec la noblesse, il a su assez bien rebondir !
J’ai trouvé depuis cette découverte que Louis Clément Bonaventure avait été incarcéré le 4 octobre 1793 (an II) pour "n’avoir jamais paru dans les occasions où les bons citoyens se rassemblent" ! (archivesenligne.yonne-archives.fr/data/files/ad89.ligeo2/images/FRAD089_etat-des-fonds/FRAD089_INV_L_570-571.pdf).
Comment s’en est-il sorti ?
Ensuite, j’ai trouvé le décès de Anne Françoise Jodrillat à Meudon (92) née de Louis et cette fois-ci de Françoise Gayon (il y a une forte probabilité que ce soit la même mère que celle de Louis Clément Bonaventure avec une erreur de retranscription du nom car, pour l’instant, je n’ai pas l’acte officiel)
Copie d’un mail de la mairie de Meudon faisant état du décès de Anne Françoise Jodrillat :
Copie mail mairie de Meudon décès Anne Françoise Jodrillat en 1744
Puis, on trouve le mariage de Marie Anne Louise en 1769. Elle serait née aux alentours de 1753 car elle avait 17 ans pour son union. Elle épouse Antoine François Bernard (de Montessus) à Villenauxe la Petite en Seine et Marne et elle décède à Vesoul en Haute Saône le 20 janvier 1830, dans le lieu de naissance de son époux. Elle était la fille de Louis et de Marie du Bois ou Dubois. L’acte de mariage est très long (3 pages). Il est consultable dans les archives départementales de Seine et Marne (lien inséré). 
 
 On y lit notamment que les bans du mariage ont été publiés dans les paroisses de Saint Sulpice et Saint Eustache de la ville de Paris.
  Marie Anne Louise fait parler d’elle pendant la révolution. Habitant Sognes au nord du département de l’Yonne avant celle-ci, elle a probablement fui et ses biens ont été séquestrés et liquidés car elle était considérée comme émigrée ou condamnée !
 source : archivesenligne.yonne-archives.fr/data/ (lien inséré)
Enfin, Marie Augustine née de Louis Clément Bonaventure et de Céleste Benoist de Trémont le 5 septembre 1777 à Sens se marie avec Louis Claude Benoist de la Mothe en 1795 à Sens. A cette époque, son père habite Paris. Elle décède, toujours à Sens, le 23 mai 1854. Elle a un frère, Louis Alexandre, qui est présent et témoin à son mariage. Je ne sais rien de plus à son sujet...
 Je garde bon espoir de trouver des traces de Jodrillat à Paris en m’appuyant sur l’information qui affirme que des archives de la paroisse Saint Eustache seraient conservées. A voir sur place prochainement !
Le constat que je fais est que la période de la révolution a perturbé la famille. On a la preuve que certaines personnes ont été visées directement et ont soit migré, soit ont été emprisonnées. Comment ne pas envisager, dans cette ambiance bien peu favorable à la noblesse, que d’autres membres de la famille se soient expatriés dans d’autres régions ?
Cette piste n’est pourtant pas cohérente avec les informations récoltées dans la généalogie des Ardennes. En effet, le premier Jean Baptiste Jodrillat identifié (voir la page consacrée aux Ardennes ci-dessus) est décédé le 19 novembre 1814 à l’âge de 53 ans. Ainsi, sa naissance daterait de 1761. Il était lui-même le fils d’un Jean Baptiste marié avec une Jeanne Godet qui, à priori, était un nom de famille des Ardennes !
La piste plausible mais encore à démontrer est celle d’une migration antérieure à la révolution. Mais pour quelle raison ?
 
NDR *Benoist de Trémont  & Jodrillat 
 Charles Benoist, seigneur de la Motte-lès-Villeneuve-l'Archevêque 1635-1702
 X Barbe Martin, décédée après 1679, dont :  
         - Charles-Alain Benoist né en 1671, décédé en 1726 , conseiller au bailliage
         - Charles-Jacques Benoist, sieur de Villemoy (1735) né en 1679  décédé en 1751, Licencié en lois ; président en  l'élection de Sens (1735)
         X  avant 1703 avec Marie Moreau 1685-1739 dont :   
                                - Pierre-Charles Benoist de Château-Feuillet, né le 18 mai 1704, décédé le 25 mai 1782, conseiller au bailliage de Sens
                                X  le 3 juillet 1702 avec Françoise de Crécy 1681-1724, dont :
                                            - Claude-François-Claude Benoist né le 7 mai 1703, décédé après 1726
                                            - Claude Benoist de Trémont né en 1675, lieutenant criminel en l'élection de Sens (1723)

                                  
X le 22 juillet 1704, Nemours (Seine-et-Marne), avec Louise-Marguerite Cranson dont :                                                                                        - Claude-François-Charles Benoist de Trémont (1707-1772)
                                                     X avec Cécile Travers 1704-1777 dont :
                                                                      - Hugues-Claudine-François-Cécile Benoist de Mérinville, né le 14 avril 1743, décédée le 24 mai 1761
                                                                      - Marie-Madeleine-Céleste Benoist de Trémont, née le 30 septembre 1741
                                                                    X le 31 janvier 1763, Sens (Saint-Hilaire) (Yonne), avec Louis-Clément-Bonaventure Jodrillat

                                                     X le 8 juin 1711 avec Edmée Crécy (†1719) dont  :
                                                                     - 
Françoise Benoist de Trémont 1719-1723  

NDR **Marie-Madeleine-Céleste Benoist de Trémont. Informations complémentaires :Dépôt de pièce famille Detremont 9 mars 1789 
Notoriété constatant que Edmée Colombe Benoist d'Estremont, épouse de Jean Baptiste Guyard de Chalembert est décédée sans enfant.
Dépôt du mortuaire du sieur Claude François Charles Benoist d'Estremont, de Tremont, conseiller du Roi, seul président lieutenant général au baillage et présidial de Sens, unique héritier de Edmée Colombe Benoist d'Estremont, paroisse Saint Hilaire Lès Sens, diocèse de Sens. -Dépôt du mortuaire de noble Claude Augustin Benoist d'Estremont; de Trémont, natif de Sens au gouvernement de Champagne, paroisse Saint Pierre Le Rond, fils de noble Claude Benoist de Trémont, conseiller du Roy et son lieutenant en l'élection de cette ville et de demoiselle Edmée de Creux, décédé paroisse Saint Jérome de La Petite Rivière de L' Artiboniste [Petite-Rivière de l'Artibonite], Isle et Côte Saint Domingue, registre du dépôt des chartes des colonies, établi à Versailles.
- Notoriété constatant le nombre des héritiers de Edmée Colombe Benoiste Detremont; de Tremont, épouse de monsieur Jean Baptiste Guyard Dechalembert; de Chalembert, décédée sans enfant et laissant pour héritiers : demoiselle Françoise Benoist de Tremont, sa soeur, et sieur Claude François Charles Benoist de Trémont et sieur Claude Augustin deTrémont et sieur Jacques Benoist de Trémont, celui-ci absent depuis plusieurs années et constatant que ledit Claude François Charles Benoist de Trémont est décédé, etc

Origine de l'information : Base Généanot des actes contenant des renseignements d'état civil, 1780-1790 par l'association La France généalogique, 2004-2012
 

NDR ***Benoist de la Mothe &  Jodrillat 
 Benoist de la Mothe Charles Alain, né le 28/07/1709, seigneur DE LA MOTHE, conseiller du Roi ancien directeur de la régie des cartes à Marseill, retiré en 1779.
« Pension de 600 livres net; secours de pareille somme (art. 10,  tit. 3). On observe que cette somme de 600 livres n’est que provisoire, en attendant que le pensionnaire, dont le Comité ignore la demeure, ait fourni de plus amples renseignemens, tant sur les différens emplois qu’il a occupés, que sur le traitement dont il jouissoit en activité. » Collection générale des décrets rendus par l'Assemblée Nationale: 1791,  Par France Assemblée Nationale Constituante (1789 - 1791)  Etal des Personnes comprises dans les Décrets de pensions le 20 juillet 1791.
X  le 03/07/1702 avec  Françoise de Crecy  (1681-1724) dont :
 1)-  Charles-Jacques-Pierre Benoist de la Mothe, noble homme, Directeur général des Devoirs à Vannes (Morbihan, ancien directeur général de la ferme de Bretagne, originaire de Sens (paroisse Saint-Hilaire), né vers 1745
X 30.4.1770 à Lorient (Morbihan) avec dame Élisabeth-Marie-Jacquette Boucher des Forges (1753. 1831), originaire de l'Ile Bourbon [
A. D  Morbihan p. 60],  dont : Adélaïde-Suzanne Benoist de la Mothe, née en 1772, baptisée en juillet. [A. D. du Morbihan p.418]
 2)-  Louis Claude Benoist de la Mothe
 Principal instigateur de la souscription "RESTAURATION DANS LA CATHÉDRALE DE SENS DU MAUSOLÉE DE MONSEIGNEUR LE DAUPHIN ET DE MADAME LA DAUPHINE AUTEURS DU ROI (proposée aux  habitants du département de L’Yonne et de l'ancien diocèse de Sens).

Il avait été désigné, avec M COMISSET, le 21 avril 1814, par le Conseil municipal de Sens pour se rendre à Paris.
Ce personnage, si fervent royaliste en 1814, avait joué un rôle assez bruyant et manifesté des opinions tout autres à l’époque de la Terreur.
On peut lire dans les Affiches de Sens de l'an 1794 nombre de poésies révolutionnaires et d'hymnes à l'Etre suprême qui portent la signature : Benoist Lamothe (sans particule).Il mourut en septembre 1817, laissant à la ville de Sens une somme de 200 livres, pour fonder et décerner tous les deux ans un prix de piété filiale. (Délibérations du Conseil municipal, 23 sept.1817, f* 141.) 
SOCIETE ARCHEOLOGIQUE DE SENS TOME XXII. 1906.
 Epitaphe sur une dalle à l'entrée de la nef L'église de St Savinien & ses inscriptions p.292
X Marie Augustine Jodrillat
"Deux cloches qui étaient dans la tour dite de plomb ont été transportées dans les premiers mois de 1840 dans la tour de pierre où sont les deux bourdons Ces 2 cloches sont : 1) L’ancienne cloche de la Commune placée autrefois au-dessus de la porte Commune aujourd’hui, remplacée par la porte Dauphine et qui servait à sonner le tocsin et les assemblées de la Commune. Elle pèse environ 450 livres et porte circulairement une inscription en partie effacée et illisible
2) Une autre cloche fondue en 1819 à Champigny sur Yonne d après un legs et les intentions de Madame veuve Jodrillat pèse 1550 livres environ et le battant 7lt livres On y lit l inscription suivante L an 1819 j ai été nommée à la bénédiction Loursn l uÊnksx par  les Altesses Royales Monseigneur le duc d Angoulême et Madame Royale , duchesse d’Angoulème, mes parrain et marraine représentés par M. le Comte de Laurencin, ancien lieutenant colonel de dragons, chevalier des ordres de Saint-Louis et de Saint-Jean de Jérusalem, maire de la Ville de Sens et par Madame veuve Benoît de la Mothe, fille de Madame Jodrillat, donataire de trois mille francs pour me fondre."   Description de l'Église métropolitaine de St. Étienne de Sens; recherches ... Par Théodore TARBÉ p. 134 et 135

 
Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Seine et Marne
Auteur : Seine-et-Marne (France). Archives, Claude Rossignol, Côme Lemaire   Edité en 1875
  # Page 282
...Parlement de Paris, et damoiselle Marie-Françoise Jodrillat, demeurant à Sens , - du 8 octobre 1772, comparution devant Bardin, notaire,...
  # Page 325
...paroisse de Villenauxe-la-Petite, par messire Louis-Bonnaventure Jodrillat, écuyer, seigneur de Vernoy, Toussac et autres lieux, conseiller du Roi, seul président...
 
Département de l'Yonne. Cahiers de doléances du bailliage de Sens pour les
Auteur: Charles Porée, Charles Schmidt, France Etats généraux, 1789, France Etats généraux
...lieutenant-général du bailliage de Sens, Louis-Clément-Bonaventure Jodrillat, recevait, en l'absence du grand bailli d'épée (5), les lettres du Roi pour...(Sens - 1789)
 
256 Inventaire-sommaire des archives départementales. Yonne, par M. Quantin [and others   Auteur: Yonne dept
...Jaulne et Villenaux, accordées à MM. Jodrillat de Montenay et de Mortemart (1777-1783). - Mémoire de M. de Biencourt, au...(Jaulne - 1783)
 
Bulletin de la Société archéologique de Sens (Volume 19)                                        199        
Auteur: Société archéologique de Sens (France) - Editeur: Société archéologique de Sens
...18 juin 171'9, dressé par Louis-Clément-Bonaventure Jodrillat, écuver, lieutenantgénéral au bailliage de Sens, et Edme-Thomas Sandrier, écuyer, procureur du roi,...(Venise - 1487)
 
Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Seine et Marne    325
Auteur: Seine-et-Marne (France). Archives, Claude Rossignol, Côme Lemaire
...paroisse de Villenauxe-la-Petite, par messire Louis-Bonnaventure Jodrillat, écuyer, seigneur de Vernoy, Toussac et autres lieux, conseiller du Roi, seul président...(Villenauxe-la-Petite - 1776)
 
Bulletin de la Société archéologique de Sens - 1900 (19)                                                  181
Auteur: Société archéologique de Sens - Editeur: Société archéologique de Sens   
...18 juin 17.9, dressé par Louis-Clément-Bonaventure Jodrillat, écuyer, lieutenant-général au bailliage de Sens, et Edme-Thomas Sandrier, écuyer, procureur du roi,...(Venise - 1487)
 
Annuaire historique du département de l'Yonne   Auteur: Yonne (France) - Editeur: Annuaire historique du département de l'Yonne
...du xv1116 siècle, un Jodrillat Louis-CIément-Bonaventure, écuyer, fut conseiller du roi, président et lieutenant général, "commissaire enquêteur, et examinateur au...( 1624)
 
Bulletin de la Société archéologique de Sens - 1918 (29)  Auteur: Société archéologique de Sens - Edit.: Société archéologique de Sens
...Quant à la famille Jodrillat, son dernier représentant fut Madame Benoist de la Mothe Jodrillat, décédéeen son hôtel de...( 1854)
 
310 Bulletin de la Société archéologique de Sens (Volume 13)
Auteur: Société archéologique de Sens (France) - Editeur: Société archéologique de Sens
...BENOIST DE LAMOTHE, GENDRE DE M. DE JODRILLAT, EN SON VIVANT LIEUTENANT..
 
Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: Yonne                   251        
Auteur: Archives départementales de l'Yonne, Maximilien Quantin, Francis Molar
...Jaulne et Villenaux, accordées à MM. Jodrillat de Montenay et de Mortemart (1777-1783). - Mémoire de M. de Biencourt, au...(Jaulne - 1783)
 
112 Bulletin de la Société archéologique de Sens - 1911 (26)
Auteur: Société archéologique de Sens - Editeur: Société archéologique de Sens
...dont Louis - Clément - Bonaventure Jodrillat, écuyer, secrétaire du roi, qui épousa Louise-Savinienne Fauvelet de Charbonnières....( 1654)
 
951 Histoire générale illustrée des départements... Seine-et-Marne
Auteur: Pignard-Péguet, Maurice - Editeur: A. Gout (Orléans)
...La terre de Tilly passa à Louis-Clément Bonaventure Jodrillat qui en fut le dernier seigneur et qui possédait le château de Toussac à Villenauxe-Ia-Petite*.Il était lieutenant-général au bailliage de Sens.
*. Le texte original mentionne "Chalautre-la-Petite", ce qui constitue une erreur.. [NDR]

685 Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne - 1889 (42)
Auteur: Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne - Editeur: Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne
...Sens, appelants, contre le citoyen Louis-Clément-Bonaventure Jodrillat, propriétaire, demeurant en ladite commune, anticipant. A Sens, chez Alexandre, imprimeur, rue de...( 1942)
 
13 Séance publique de la Société libre d'agriculture, sciences et arts de Provins
Auteur: Société libre d'agriculture, sciences et arts (Provins, Seine-et-Marne) - Editeur: Société libre d'agriculture, sciences et arts de Provins
...des pépinières à Provins, et M. Jodrillat, propriétaire à Toussac-les-Bray, ancien lieu-tenant général du bailliage de Sens, membre du conseil...(Provins )
Journal pour servir à l'histoire du dix-huitième siècle (Volume 1)
...Prononcé par M, Louis-Clément-Bonaventure Jodrillat , Lieutenant -Général....
882 Département de l'Yonne. Cahiers de doléances du bailliage de Sens pour les
Auteur: Charles Porée, Charles Schmidt, France Etats généraux, 1789, France Etats généraux
...Jodrillat (Louis-Clém.-Bonavent.). Seigneuries et biens, 84, 245, 254, 315, 373, 374...
 
                                                       Patronyme : JODRILLAT 
généalogistes : Jean MOURIER & Etienne MEUNIER
 souche JODRILLAT 1
Nicolas Jodrillat † avant 1637 Procureur au bailliage (1672)
              X  Marguerite GARLIN † entre 1593 et 1617
         o Daniel après 1634 Avocat au bailliage de Sens (1601)
                      X  Marie BAULTRU après 1634  / Mariée avant 1601
                         o Marguerite Née en 1601   X Jean PERROT
                         o Blaise Né en 1608 Avocat (1646) X avt 1632 avec Geneviève Marcellat†1649/
        o Marguerite avant 1620 Mariée en 1580 avec Nicolas Benoist avt 1620 Procureur au bailliage
        o Claude entre en 1617 et en 1627 Procureur au bailliage de Sens
                    X Louise ROUSSEAU †1634  Mariée avant 1606
                               o Robert Né en 1611  après 1671 Curé de Saint-Thibault de Joigny
                               o Daniel  Né en 1617  1671  Curé de Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes (1644)
        o Louis 1580-1654 Procureur (1620) ; greffier des consuls (1634) ; contrôleur des consuls (1645)    
                   X  Jacqueline GOBILLON  † 1673
                                  o Daniel procureur au baillage (1645)
                                                 X Michelle ROUSSELET (1616-1672) mariée avant 1633
                                                           o Jeanne 1637-1672 Mariée avec Toussaint Poncy
                                  o Louis Né en 1618 1640, à l’âge de 22 ans  Procureur au bailliage
                                  o Jean  Né en 1622 après 1666  Avocat en Parlement
                                  o Marie  Mariée en 1645 avec Jean de La Rue Maître chirurgien
                                               o Etiennette
                                           ************************************************************
     souche JODRILLAT 2
o Claude 1634-1684  Mariée avant 1663 avec André Legris Procureur au bailliage
              o Louis 1643-1675 avocat au parlement  - Receveur des Aides à Noyon ; secrétaire du Roi demeurant à Paris
           X Anne ROYER
                      o Marie Anne
                      o Louis-Henri 1667-1701 Avocat en Parlement
                                 X Marie Anne CRECY Mariée en 1694
                                         o Louis Jodrillat  écuyer seigneur de Toussac, du Plessis-Gastebled et de La Louptière,
                                             secrétaire du Roy, maison et couronne de France et de ses finances de la paroisse de Saint                                                      Eustache de Paris                                
                                          X 1) Françoise GUYON
                                   dont :
                                               o Louis-Clément-Bonaventure écuyer, président et lieutenant général,
                                                                 commissaire enquêteur, et examinateur au bailliage et siège présidial né en 17 à                                                                       Noyon dans l’Oise - † à Sens en 1811
                                                               X  Marie-Madeleine-Céleste Benoist de Trémont
                                                                   mariée à Sens, paroisse Saint Hilaire, en 1763 « fille mineure de
                                                                  Claude François Charles Benoist de Trémont (1707-1772/Sens-St Hilaire) conseiller                                                                  du Roy, lieutenant général et seul président au bailliage et siège présidial de Sens
                                                                 et de Dame Magdeleine Cécile Travers ses père et mère de cette paroisse... » 
                                                              dont :  
                                                                     o  Marie Augustine née  le 5 septembre 1777, à Sens, mariée en 1795,                                                                                         à Sens, avec Louis Claude Benoist de la Mothe (à cette date, son père                                                                                    habite Paris), † à Sens, le 23 mai 1854.
                                                                      O Louis Alexandre, présent et témoin au mariage de sa soeur.
 
                                                                o Anne Françoise Jodrillat décédée  à Meudon le 20/06/1744.
                                     
                                         X 2) Marie Du Bois [Dubois] [peut être descendante de la Famille Dubois de Boisambert, qui se                                                          prévalait du vicomté de Plessis-Gastebled]
                                  dont :
                                                o Marie Anne Louise, née vers 1753 ; elle avait 17 ans en épousant, à Noyen-sur-Seine,                                                             le 19 novembre 1769,  Antoine-François comte de Bernard, de Montessus), né  le 23 octobre 1738                                                    à Vesoul (70) ; mort 19 juillet 1793 à Vesoul.  Officier dans le régiment des Gardes Françaises,                                                  lieutenant-colonel d'infanterie, chevalier de Saint-Louis, baron de Vitrey, Chauvirey, Ouge,                                                      la Carte, Sgr de Moulins-la-Cour, &c.,fils de François-Salomon, Baron de Bernardde Montessus ;                                                    elle décède à Vesoul en Haute Saône  (lieu de naissance de son époux).le 20 janvier 1830.                                                      Instituée par son mari comme son héritière univer- selle, elle respecta la condition de ne se                                                    considérer que comme usufruitière ; elle institua pour héritiers universels son petit-neveu  et                                                                     sa petite-nièce :
                                                                                             - Charles-Auguste Le Roy de Lisa , né le 03/04/1794 à Paris, décédé en1864 - maire de Vesoul en 1830, à l’âge de 36 ans, fils de Louis Charles Le Roy de Lisa 1759 et de Sophie de Forges, dame de Châteaubrun (1767)
                                                                                             - Louise Caroline Le Roy de Lisa  1797, sœur de Charles-Auguste, mariée à Charles-Louis-Prosper, marquis de Cherisey, maréchal de camp dont
                                                                                                      Frédéric-François-Louis-Victor, comte de Cherisey, capitaine au 3e dragons x Mlle Berthe Le Roux   du Chätelet, fille de Paul Le Roux du Châtelet et d'Élise Castellain, sa veuve à Rœux (Pas-de-Calais)
 
                                    o Romain-Daniel-Louis °1671 +après 1713

                                                               Ambiance pendant la révolution
Publié le par laupat73
Dans l’histoire qui pourrait relier les Jodrillat des Ardennes à ceux de Bourgogne, un flou subsiste dans la seconde moitié du 18ème siècle. Avant de partir à la recherche de nouvelles infos aux archives de Sens (en septembre) mais aussi à celles de Paris, j’aimerais nous remettre dans l’ambiance de ce qui était la vie des années 1789 à 1791. Tout à fait par hasard, j’ai découvert une synthèse de ces années écrites par un curé de la paroisse de Le Chauchet (Creuse) dans son registre paroissial. Il y a consigné sa perception, avec des mots parfois violents, des événements de cette époque.
  J’y ai moi-même redécouvert des faits de l’histoire de la révolution.
  J’ai essayé de réutiliser les termes écrits à l’époque tout en corrigeant quelques fautes d’orthographe. Les mots illisibles sont remplacés ou suivis par un "?" :
"Décembre 1789
Le blet (blé) seigle s’est vendu à Chambon depuis le mois de may vingt quatre et sur la fin de l’année trente livres. Depuis le mois de juin, il y a eu des révoltes dans presque toutes les villes et beaucoup de personnes ont été égorgées dans les grandes villes par la populace.
….. encore une info (incompréhensible) sur le blé par rapport au seigle
Extrait n°1 du registre de Le Chauchet dans la Creuse :
 
Exemple histoire révolution curé Le Chauchet 01
 
Les états généraux se sont assemblés à Versailles au mois de may. Ils ont été ? longtemps à débattre les privilèges de la noblesse et du clergé. A la fin, il se sont tout trois réunis. Leurs arrêtés n’ont paru qu’au mois d’aoust. Ils ont commencé par régler que le roi était inférieur à l’assemblée et n’avait le pouvoir que de suspendre leurs décrets et non de les empêcher par son autorité royale. Ensuite ils ont décrété que tous les privilégiés seraient mis à la taille comme les simples laboureurs, qu’il n’y aurait plus de distinction. D’autres ont supprimé les parlements, établi d’autres justices en leur place, se sont emparés, au nom de la nation de tous les (dimes ?) et fonds du clergé, réglé le sel à six sols pour les pays de gabelles et fait plusieurs autres règlements qui ont tellement révolté les princes du sang et les grands du royaume que grand nombre ont été obligés de se retirer dans les pays étrangers.
La ville de Paris a failli être saccagée deux ou trois fois. La nation par le moyen des états a fait raser le château de la Bastille et la maison de force de (St Suzanne ?). Les états qui se tenaient à Versailles se sont transportés à Paris dans le courant de septembre parce qu’on craignait que le roi ne fut enlevé, que les députés aux états ne fussent égorgés comme l’avaient été le gouverneur de la Bastille, l’intendant de Paris et le prévet (préfet ?) des marchands qui ont été inhumainement massacrés par la populace. Le roi, la reine et leurs enfants ont été conduits à Paris et gardés par la milice bourgeoise.
Le 27, 28 et 29 juillet il est arrivé des courriers dans toutes les provinces qui ont (débité ?) dans les grandes villes qu’il y avait dans le royaume un nombre plus ou moins grand de brigands qui brûlaient volaient et égorgeaient tout ce qui se présentait. On croit que cette fausse alarme à été répandue par le tiers état pour armer le peuple contre les grands qui ne voulaient point renoncer à leurs privilèges. Dans le vrai, il y en a eu quelques uns qui ont volé les titres de quelques grandes maisons. Mais ce n’était que des censitaires ou des gens des environs qui ont bientôt (dissipé ?). On doit regarder cette année comme la plus malheureuse de ce siècle. Beaucoup de personnes ont été égorgées. On a mis le feu à quelques châteaux, volé d’autres. La ville de Paris s’est vue plusieurs fois en grand danger. Les (Inquants ?) ont eu entrée dans le royaume. Le clergé et les nobles ont été grandement humiliés. La famine s’est faite sentir sur le bas peuple qui a plus souffert qu’en 1769 ou le blet (blé) quoique plus cher n’a point manqué dans les marchés comme dans celle-ci.
 
Décembre1790
Cette présente année n’a point été plus tranquille ni plus heureuse que la précédente. Le blet (blé) s’est vendu à Chambon jusques à trente six livres. Avant la moisson, il était d’une rareté étonnante. Le commerce de cette denrée a été arrêté par la populace qui ne pouvait souffrir que l’on transporta le grain d’un marché à l’autre. Cette disette a (provoqué ?) des révoltes générales chaque particulier qui n’avait point de blet (blé) se croyant par une licence effrénée en droit d’en prendre partout où elle en trouverait, s’emparait indifféremment de tout celui qui se trouvait sous la main et croyait même pouvoir se l’approprier sans en payer le prix aux légitimes propriétaires. Pour arrêter ce brigandage, l’assemblée nationale a rendu plusieurs décrets qui promettaient la circulation du grain dans l’intérieur du royaume et ordonnaient de poursuivre extraordinairement tous ceux qui s’en empareraient par force ou violence. En conséquence plusieurs réfractaires ont été condamnés à des peines afflictives et même à la mort.
Le clergé a été grandement maltraité par l’assemblée nationale qui, l’année dernière, a donné les dixmes (dimes ?). Celle-ci elle s’est emparée de tous les fonds du clergé, a salarié tous les fonctionnaires à savoir : les évêques à qui elle donne 18000 (livres ?) les curés depuis 1200 (livres ?) jusques 6000, les chapitres, les communautés religieuses des deux sexes à l’exception de celles qui sont employées à l’instruction publique ou à des fonctions de charité publique ont été détruites. Les différents membres ont reçu la promesse de quelques modiques pensions viagères qui dépendent absolument de la volonté de l’assemblée nationale. On a contraint tout le clergé à prêter serment d’être fidèle à la nation, au roi, à la loi et de maintenir de tout son pouvoir la constitution. Ce dernier engagement a paru à plusieurs ecclésiastiques contraire aux droits de la puissance spirituelle. En conséquence, ils ont refusé de le faire et ont mieux aimé perdre leurs places et se voir sans emploi et sans (temporel ?) que de trahir leurs consciences. Il a été compris dans les (rôles ?) d’impôts publics comme les simples laboureurs qui ont eux-mêmes fait les rôles se sont grandement déchargés et n’ont pas oublié les ecclésiastiques ni les nobles qui n’ont pas mieux été traités qu’eux.
On a fabriqué pour 12 cent millions d’assignats qui sont hypothéqués sur les biens de la couronne et du clergé. Ils sont actuellement en pleine circulation et gênent grandement tout le petit détail de toutes les conditions. On promet de les brûler à proportion qu’on vendra les fonds de la couronne et du clergé. Il en est effectivement brûlé quelques uns mais qui sait s’ils ne seront pas remplacés par d’autres.
 
Remarques sur 1791 (fin 1791) Exemple histoire révolution curé Le Chauchet
Extrait n°2 du registre de Le Chauchet dans la Creuse :
 
Le blet s’est vendu de 18 (livres ?) à 26 prix moyen 24
L’assemblée nationale a rendu un décret par lequel elle oblige tous les fonctionnaires publics à être fidèles au roi à la loi à la nation et à maintenir de tout leur pouvoir la constitution. Ce dernier article a fait grand bruit, la plupart des officiers militaires ont refusé de le faire ou du moins ne l’ont fait qu’avec restriction et ont quitté leur place plutôt que de le faire. La plupart des ecclésiastiques les ont imité surtout parmi les évêques entre lesquels on en compte que quatre qui aient voulu le (prononcer ?) (l’accepter?) : il y avait ceux de Sens, Orléans, (Viviers ?) et Autun. Les autres ont mieux aimé perdre leur siège que de s’y soumettre. La plupart, après avoir été cruellement persécutés ont été obligés pour sauver leur vie de se retirer en pays étranger. Le bas clergé n’a pas mieux été traité. On a nommé aux (cimes ?) de ceux qui l’avaient (fofuré ?) purement et simplement dans ce canton on a nommé à celle de Mainsac (actuellement Mainsat), Bussières nouvelle, les (mars ?) (Rongolac ?). La nomination de tout emploi public tant civil qu’ecclésiastique a été donné au peuple. Les plus habiles cabaleurs (comploteurs) et ceux qui ont répandu le plus d’argent parmi les paysans sont en général ceux qui les ont emportés.
Les digmes ? (dimes ?) ont été donnés ? (chacun ?) pour la première fois a ? en entier tout ce que son terrain a produit (partie du document particulièrement illisible !!!). Ce don considérable a été d’abord reçu avec grande joie. Mais quand à la fin de l’année est venu un (role ?) qui ordonne une imposition à peu près équivalente à la valeur des digmes (dimes ?). Les plus (tentés?) ont  (crié?) et ont désiré de payer la digme ? en nature comme ci-devant cette paroisse a eu une augmentation de 110 ? à peu près équivalente à la valeur des digmes ? en en retirant les digmes des potiers qui ont toujours payé la taille à Peyrat.
L’assemblée nationale en supprimant la noblesse, détruisant le clergé et humiliant si fort les grands a obligé les riches à sortir du royaume. En partant, ils ont emporté tout le numéraire qu’ils ont pu. Il en est résulté une si grande pénurie d’argent que nos législateurs pour y (remédier ?) se sont emparés de tous les biens du clergé et de la couronne, ont substitué à nos Louis d’or et nos écus d’argent de vils papiers sous le nom d’assignats parce qu’ils étaient assignés sur les biens du clergé qu’on a appelé comme sous le régent torche cus (!!!) En peu de temps le royaume en a été inondé. Il y en a eu depuis dix ? jusqu’à deux mille livres.
Les fonds de la cure ont été vendus et adjugés à Ch. Dupeyroux et demoiselle Françoise Magisti de la Valette moyennant le prix et somme de 4500 (livres ?), somme considérable pour de si mauvais objets."
 
Nota : compte tenu de la mauvaise qualité des documents d’origine, il est possible voire même probable que certains termes n’aient pas été retranscrits correctement. Je pense que le sens général reste malgré tout compréhensible pour communiquer l’ambiance de l’époque. J’ai moi-même été surpris qu’un curé (Courtignon ?) officiant dans une minuscule paroisse paysanne près de Chambon sur Voueize ait été autant au fait de l’actualité ! Qu’est-il devenu après le mois de mai 1792, date du dernier acte signé par lui ?
Voilà pour l’ambiance du moment qui a connu, je le rappelle, l’emprisonnement de Louis Clément Bonnaventure (c’était un peu plus tard en 1793) et la fuite de Marie Anne Louise dont les biens avaient été séquestrés car émigrée !
Pour revenir à notre énigme, pendant ce temps, où étaient donc nos Jean Baptiste ?

CATALOGUE DES  GENTILSHOMMES En 1789  ET DES FAMILLES ANOBLIES OU TITRÉES  DEPUIS LE PREMIER EMPIRE JUSQU'A NOS JOURS
LOUIS DE LA ROQUE et EDOUARD DE BARTHÉLEMY XVIIIe siècle : Période 1789-1866, Paris, E. Dentu,‎ 1866
  TOME PREMIER
Le Sieur de Jodrillat de Montandé
Louis-Clément-Bonaventure Jodrillat, écuyer, Sgr de Vernoy, Toussacq et autres lieux, lieutenant-général du bailliage de Sens, en l'absence de M. le bailli d'épée.
 
Marquis de Bombelles (1744-1822)  JournaL  t.II 1784-1789  Librairie Droz 1982  p.290
1789. Le I5 mars. à Sens. — Le duc de Mortemart, un vieil abbé et moi, nous sommes partis à l0 h. d'Everly. Il en était 12 h. V: lorsque nous avons fait notre entrée à Sens, le duc descendant chez M. Sandrier, moi chez l'abbé de Boisbernier ; ce dernier, absent, m’a prêté sa maison, qu'il a rendue la plus agréable de la ville. J'y serai, moi, mes gens, mes chevaux, à merveille. Et c'est bien quelque chose que d'avoir un joli gîte pour s'y sauver parfois de la cohue où nous allons être lancés.
 
M. Jodrillat, lieutenant général du bailliage et remplaçant dans ses fonctions M. de Thienne, grand bailli absent, nous a donné un long et assez
bon dîner. Mme Jodrillat est de ces figures qu'on devrait voir par curiosité. Son corps, mouvant et tortillant comme un serpent, porte une vieille
physionomie dont tous les muscles jouent avec une rapidité égale à celle de la langue de cette précieuse ridicule. A tout moment j’enrageai de n'avoir pas avec nous Dugazon. ll tirerait un grand parti d'un pareil modèle.
 
Après avoir joué deux liards au reversi, je suis venu lire tout ce qui s'est déjà imprimé sur les sottises du Tiers Etat de ce bailliage. Au milieu de la fermentation que 3 ou 4 cerveaux brûlés mettent dans nombre de têtes honnêtes, il y en a quantité qui déjà soupirent vivement après le moment où chacun pourra retourner vaquer à ses affaires et conduire sa charrue. Les préparatifs de toutes ces assemblées coûteront, au pays et aux individus, des sommes énormes en pure perte, et dont l'emploi, consacré aux besoins de l’Etat, eût déjà été de quelque secours.
 
Le 16 mars. — L'assemblée générale des trois ordres du bailliage de Sens s'est ouverte ce matin à 8 h. dans la salle du bailliage de la ville.” Le grand bailli étant absent, c'est M. Jodrillat qui a présidé cette assemblée en qualité de lieutenant. Après avoir entendu une messe, dite dans la même salle par M. l'abbé de Chambertrand, premier grand vicaire de l'archevêché, chaque ordre a pris ses places, le Clergé à droite. la Noblesse à gauche, le Tiers Etat plus loin —— en face du siège du Président et de la table des procureurs. Alors M. Jodrillat  a prononcé un discours qui eût fait honneur au premier magistrat du royaume. Son procureur du Roi a ensuite fait un réquisitoire, qui a mérité également les applaudissements. Puis les ordres ont été priés de se retirer jusqu'à ce qu'on eût le temps de recevoir l'enregistrement des procurations de tous les membres du Clergé. Cette opération a tenu toute la journée.
 
Du 18 au 22 mars. — Ces cinq jours ont été remplis comme le procès-verbal ci-dessous le porte. Après la rédaction des Cahiers qui se liront aussi
à la fin de ce volume," nous nous sommes disposés à partir, [...]
http://www.geneanet.org/archives/ouvrages/index.php?action=search&book_type=ouvrages&rech=JODRILLAT&book_lang=fr&lang=fr

 Compléments
 Histoire de Villenauxe-la-Petite
 Histoire de Villenauxe-la-Petite : L'eglise
 Histoire de Villenauxe-la-Petite : La ferme de Toussacq aujourd'hui
 Histoire de Villenauxe-la-Petite : Le château de Toussacq 

                                                                                      ▼                                                     
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