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      Documents - Histoire      

Communes
du département de l'Aube et de la région Champagne-Ardenne.
                                                                                                                   
                                                                             MESNIL-SAINT-LOUP
 
Etymologie : Mesnil (Maisnil, Ménil . Manil) : du lat. ma(n)sionem, accusatif de mansio «séjour, lieu de séjour, habitation, demeure, auberge» (de manere «rester, demeurer», v. manoir) wallon : Moinny.
  Quant au vocable de Saint Loup, "on peut conjecturer qu'il fait référence à Saint Loup, archevêque de Sens, plusieurs églises importantes de la région lui étant consacrées.
 "Hugues de Payns, fondateur des Templiers, ayant son fils Thibault moine à Sainte-Colombe de Sens, eut par lui une relique de Saint Loup, en l’honneur duquel les Templiers construisirent l’église de leur communauté. Le corps de Saint Loup, était gardé par les bénédictins de Sainte Colombe. Thibault de Pahenz (ou Pains) devint abbé de Sainte Colombe en 1139 et mourut en 1148." Wikipedia

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mesnil-Haut.

Les acceptions de Mesnil à travers les siècles [source :  le site non officiel * - mais très recommandable - de la commune]
* cf plan du site développé par SIMON Michaël, en bas de page]
1222 : Maigny [livre des vassaux]
         Pomus templi de maynillio

1309 : Sancti Lupi [procès des Templiers)
1328 : Maignil saint Loup [paroisse de Villmor - Villemaur-sur-Vanne est une petite commune de l'Aube bâtie sur un ancien cimetière. Son précédent nom datant du XVIIe siècle s'écrivait VilleMort. Au Moyen Âge, une fosse commune était située à l'entrée du village afin de dissuader les fourbes d'y pénétrer. (Source : Archives communales de Villemaur-sur-Vanne)- Wikipedia]
1407 : Mesnillum sancti petri [pouillé*]
[pouillé : sous l'Ancien Régime, relevé de tous les biens & bénéfices d'une abbaye, d'un diocèse, d'une province source: CNRTL]
1457 : Megnillum sancti lupi[fond de Saint Pierre, Arch. de l’Aube] 
1562 : Mesgnil saint loup [inventaire de titre concernant la commanderie de Troyes]
XVIème siècle :Mesnillumsancti lupi (pouillé)
XVIIème siècle : Manillum sancti lupi &  Megnillum sancti lupi
XVIIIème siècle : Menil saint loup
1790 : Mesnil haut
XVIIIème siècle : Mesnil Saint Loup [carte de Cassini]
                                                                                                                    ▼
                                                                **  Plan du site
<Mesnil-Saint-Loup, petit village de l'Aube> 
"Vers 1290, Mesnil-St-Loup comptait environ 50 feux.
  En 1789, le Mesnil-St-Loup dépendait de l’intendance et de la généralité de Chalons, élection de Troyes, et du bailliage de Troyes, en la châtellenie de Villemaur. Il y avait en 1787, 216 habitants (31 laboureurs et 16 manoeuviers), 200 en 1790.
  Pendant la période intermédiaire, la commune a fait partie du canton de Villadin, jusqu’en l’an IX. On l’appelait alors Mesnil haut."  
[wikipedia] 

                         
               
La louve de Villadin : la sanglante équipée d'une louve enragée en 1774 entre Villadin et Estissac
                                                  "Quand les loups semaient la terreur dans nos campagnes" 
     L'histoire de "la louve de Villadin", sur Internet, est relatée sur 2 sites.
  1) Le premier site est composé de 5 chroniques :

1- LA LOUVE DE VILLADIN récit
2- DECHARGES D’IMPOTS ET AIDE PUBLIQUE C 1156
3- RAPPORT DU MEDECIN  C1709
4- MEMOIRE DE PANSEMENTS C 1156
5- BIBLIOGRAPHIE SUR LA LOUVE DE VILLADIN
  
       Site personnel, [soit :  "Bienvenue à Villadin - Le Pays des Cruches" - (Site non officiel)], son auteur s’y exprime, dans ses préambules, à la première personne.  « C'est volontairement, que je reprends le titre du remarquable article que M Lucien Weil, alors président de la Société Académique de l'Aube, a publié en 1967 dans l'almanach de l'Est-Eclair.
  Ecrit dans un style très romanesque et superbement illustré par des dessins de Lucienne Dorey-Demoulin que je reproduis ici, il raconte la sanglante équipée d'une louve enragée en 1774 entre Villadin et Estissac.
  Pour sa documentation, M Weil a puisé dans deux dossiers conservés aux Archives Départementales de l'Aube sous les cotes
 C 1156 et C 1165.

  On y trouve une abondante correspondance entre les protagonistes de l'affaire. Leurs écrits sont si vivants et chargés d'émotion que j'ai pris le parti de leur laisser la parole et de rédiger seulement quelques paragraphes de liaison.
  Voici donc l'histoire de la louve de Villadin racontée par ceux qui l'ont vécue. »
  L’auteur de ces lignes, manifestement, est l'artisan des recherches qu’il porte à la connaissance du public.
 
  2) Le deuxième site est composé, lui aussi, de 5 chroniques dont 3, sont les reprises intégrales, illustrations
comprises, (seule le mise en page diffère parfois) du site précédent.
  Deux (les 4 & 5) n’y apparaissent pas ; mais y figurent 2 nouvelles :
 
1-  LA LOUVE ENRAGEE DE 1774
2-  RAPPORT DU MEDECIN
3-  MEMOIRE DE PANSEMENTS
-
-
MEMOIRE DE L'APOTHICAIRE
SOIGNER LA RAGE AU XVIIIE SIECLE
 
  Il est revendiqué par la commune de MESNIL St LOUP, sur son "site officiel".
  Le même texte du préambule figurant sur le site personnel n'y est plus alors écrit à la première personne.
  Les modifications sont alors justifiées par les propos suivants :  
« La louve de Villadin (publié dans la Vie en Champagne N° 35 en février 2004)
  Merci à Gérard Saint Paul < http://aupaysdescruches.pagesperso-orange.fr/histoire.htm.
  Voici donc l'histoire de la louve de Villadin racontée par ceux qui l'ont vécue.»
 Dont acte envers l’auteur du site premier qui doit donc être crédité de l'antériorité de la publication.
 Aussi le rédacteur de la présente page vous engage-t-il à vous reporter aux 2 sites pour apprécier la totalité des textes.
  
                                                            MESNIL-SAINT-LOUP 
Histoire - Antiquités et origine
On a trouvé au finage quelques monnaies gauloises des Leuques et des Senones.
En 1208, la paroisse est composée d’environ 50 feux. Saint Loup, archevêque de Sens, 1er septembre, est le patron titulaire de l’église, qui solennise l’anniversaire d’une dédicace propre le 25 octobre de chaque année.
Les Templiers au Mesnil
Vers 1128, les Templiers ayant reçu leur règle de la main de saint Bernard au concile de Troyes, vinrent fonder une maison de leur ordre au sommet d’un plateau alors couvert de forêts et ils nommèrent leur établissement : Mesnillum Sancti Lupi, d’où le nom de Mesnil-Saint-Loup (on écrivait jadis Mesnillum, Mainillum ou Mesnile, en français Maisnil, Maigny, Mesnil. Le mot latin désignait une ferme ou maison d’habitation.)
Après 1187, l’ordre du Temple prend un développement considérable et devient dans la Champagne Méridionale, le plus riche, le plus répandu de tous les ordres religieux. Ils exploitaient les minerais de fer des régions des maisons de Mesnil Saint Loup des grès verts entre Vendeuvre et Piney.
Maison de Mesnil Saint Loup, maison considérable dont l’emplacement couvert de débris de constructions a conservé le nom de Cloitre et est encore circonscrit de chemins. Cet emplacement est depuis longtemps livré à la culture. Les Templiers, dès 1162 se retrouvèrent au Mesnil. La seigneurie du Mesnil passa à la commanderie de Coulours après 1314.
Mais d’où vient le vocable de saint Loup, archevêque de Sens ? Question difficile à résoudre : toutefois on peut conjecturer que Hugues de Payns, fondateur des Templiers, ayant son fils Thibault moine à Sainte-Colombe de Sens, eut par lui une relique de Saint Loup, en l’honneur duquel les Templiers construisirent l’église de leur communauté (Le corps de Saint Loup, archevêque de Sens, était gardé par les bénédictins de Sainte Colombe. Thibault de Pahenz (ou Pains) devint abbé de Sainte Colombe en 1139 et mourut en 1148. Plusieurs églises importantes de la région sont sous le vocable de saint Loup.)
Anciennes circonscriptions civiles
Vers 1290 on comptait environ 50 feux. En 1789, le Mesnil-St-Loup dépendait de l’intendance et de la généralité de Chalons, élection de Troyes, et du bailliage de Troyes, en la châtellenie de Villemaur. Il y avait en 1787, 216 habitants (31 laboureurs et 16 manoeuviers), 200 en 1790. Pendant la période intermédiaire, la commune a fait partie du canton de Villadin, jusqu’en l’an IX. On l’appelait alors Mesnil haut.
Le village s’étend au sud de l’église, distribué en pente de l’ouest à l’est, figurant un rectangle assez régulier. Ce rectangle est dessiné et sillonné par des rues, bordées de maisons qui ont chacune leur jardin attenant. Au centre se trouve une sorte de terrasse, nommée le Terreau.
Seigneurie
La seigneurie appartenait jadis aux Templiers, et dès 1162, si l’on en croit Courtalon2, qui répète ce que Chèvre de la Charmotte avait écrit, Mannier dit aussi que les Templiers y avaient des biens dès le XIIe siècle4.
En 1208, Raoul Britaud et sa femme Marguerite donnèrent aux Templiers du Mesnil St Loup tout ce qu’ils avaient au moulin du Vicomte à Provins ; ils leur vendirent tout ce qu’ils avaient au dit lieu du Mesnil, en la rue dite « Pute Aoite » pour 360 l de provinois5.
Un plan, de 1774, indique auprès de l’église, une pièce de terre dite le cloître6. On y a trouvé des substructions. C’est vraisemblablement l’emplacement de l’ancienne maison des Templiers, qui fut détruite au commencement du XVe siècle et qui ne semble pas avoir été rétablie7. Cette seigneurie dépendait de la commanderie de Coulours. Le plan de 1774 lui donne une superficie de 2 516 arp 37 cordes et 11 pieds. Quelques droits ont appartenu à des laïcs.
Vers 1368, Nicaise de Lailly, seigneur de la Motte d’Oiselet près de Villemaur, avait au dit lieu d’Oiselet des terrages dont une partie appartenait « aux écuyers du Mesnil Saint Loup »8. En 1789, Marie Nicole de Lescey, veuve de François, comte de Val, se qualifiait dame du Mesnil Saint loup9. Elle était peut-être locataire : en 1783, le domaine des Hospitaliers était loué pour 1 400 l.. (Mannier, op et loco cit)
 iDévolution aux Hospitaliers« Les Templiers subsistèrent au Mesnil jusqu’à l’extinction de leur ordre (1312), et y furent remplacés par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Ceux-ci conservèrent la seigneurie du Mesnil jusqu’à la Révolution française et eurent toujours la nomination du curé (qui était tantôt un profès ou novice de l’Ordre, tantôt un prêtre séculier désigné par le grand prieur de France). Le terrain qu’ils habitaient s’appelle encore aujourd’hui ; le Cloitre. La maison de Mesnil Saint Loup relevait de la commanderie de Coulours dans l’Yonne.
Paroisse  
Le Mesnil était une cure du diocèse de Troyes, doyenné de Villemaur, à la présentation du Grand Prieur de France. Le curé était décimateur, au 21e compte. C’était sans doute par abandon du patron de la paroisse, car en 1594 les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem donnaient encore les dîmes à bail.
En 1761, la cure avait un revenu de 900. L’église, sous le vocable de saint loup de Sens, date du XIIe siècle.
Son plan est rectangulaire, sauf la saillie de l’abside. Celle-ci est semi-circulaire ; autrefois elle était voûtée en cul de four ; aujourd’hui elle est plafonnée. Dans la nef, la charpente était apparente ; un plafond la couvre également (ce qui précède doit s’entendre de l’ancienne église, la seule qu’ait connue M. d’Arbois, dont le répertoire archéologique parut en 1861, et qu’il y aurait lieu de compléter par l’intéressante étude de M. Duhem, Les églises disparues du département de l’Aube.
Son plan est rectangulaire, sauf la saillie de l’abside. Celle-ci est semi-circulaire ; autrefois elle était voûtée en cul de four ; aujourd’hui elle est plafonnée. Dans la nef, la charpente était apparente ; un plafond la couvre également12 (ce qui précède doit s’entendre de l’ancienne église, la seule qu’ait connue M. d’Arbois, dont le répertoire archéologique parut en 1861, et qu’il y aurait lieu de compléter par l’intéressante étude de M. Duhem, Les églises disparues du département de l’Aube.
Il n’en subsiste que le sanctuaire. Menaçant ruine et trop exiguë pour les besoins d’une paroisse que son curé, M. André -devenu peu après le Père Emmanuel- homme d’une extraordinaire activité pastorale, avait complètement transformée, elle fut remplacée par un nouvel édifice, commencé en 1864, sur les plans de M. Roussel, architecte à Troyes. Achevée dans son gros œuvre dès 1866, cette église fut bénie le 10 juin 1866 ; mais les travaux d’aménagement durèrent jusqu’en 1899. On y voit, aux parois du chœur, des peintures du maître Henri Charlier. C’est le lieu d’un pèlerinage très fréquenté de toute la région à Notre Dame de la Sainte Espérance.  
 
 Industrie En 1787, il y avait au Mesnil-Saint-Loup six tisserands et trois bonnetiers, la plus grande partie des femmes et des filles étaient occupée à la filature du coton.
Le maître d’école, outre le logement, recevait de chaque laboureur 2 boisseaux, moitié froment et moitié seigle, et de chaque manœuvrier un boisseau

Anecdote
Le 29 octobre 1659, à la requête de Jean Laliat, procureur fiscal, condamne à l’amende et aux despens avec deffence de récidiver, un particulier de Dierré-Saint-Père et sa famille, pour avoir en ce jour faucillé et conduit chez luy une voiture de sarrazin, provenante d’une pièce de terre à luy appartenante sur le terroir du Mesnil. (la raison de cette condamnation c’est que la dédicace était fête d’obligation pour le Mesnil et pour tout son territoire.)
Au centre du village se trouve une sorte de terrasse, nommée le terreau, ombragée de beaux arbres, parmi lesquels un très vieux tilleul qu’on dit avoir été planté sous Henri IV par les ordres de Sully vers 1600-1620.
Non loin de l’église, vers le nord, dans la région appelée le Cloitre, se dressait encore, au commencement du siècle dernier, une vieille tour, reste du château de Mesnil-Saint-Loup ; car Mesnil-Saint-Loup avait un château appartenant aux chevaliers, auquel se rattache un fait historique vraiment curieux. C’est là que Cinq-Mars et de Thou se donnèrent rendez vous pour dresser leur complot contre le cardinal de Richelieu. L’endroit était assez solitaire, assez perdu, pour servir d’asile à des conspirateurs.  
 Nom révolutionnaire. Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Mesnil-Haut. 

   http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/77/L%27ancienne_%C3%A9glise_du_Mesnil_%27la_chapelle%27.JPG/220px-L%27ancienne_%C3%A9glise_du_Mesnil_%27la_chapelle%27.JPG        Ce qui reste de l'église aujourd'hui...le chœur et la sacristie http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/01/Chapelle_templi%C3%A8re_de_Mesnil_Saint_Loup.jpg/220px-Chapelle_templi%C3%A8re_de_Mesnil_Saint_Loup.jpg
             L’ancienne église de Mesnil-Saint-Loup                                                                    Ancienne église de Mesnil-Saint-Loup en 1864 par Fichot

                            Démolition de l’ancienne Église - Délibérations du conseil municipal du 8 février 1866
 L’an mille huit cent soixante six, le huit du mois de février, le conseil municipal de la commune de Mesnil St Loup réuni en session ordinaire sous la présidence de Monsieur le Maire au lieu habituel de ses séances. Présents, Messieurs Courtois Toussaint, Courtois Tranquille, Choiselat Onésime, Velut Nicolas, Velut Gauvain, Simon Florentin, Bécard Frédéric, Legrand …. et Bécard Amand, maire.Monsieur le Maire donne communication au Conseil Municipal de Mesnil St Loup d’une lettre de Monsieur le Sous-préfet de Nogent-sur-Seine en date du 2 février courant, du rapport de Monsieur Roussel, architecte du département relatif à l’état de l’église paroissiale, ensemble du devis estimatif des travaux à faire pour l’appropriation prochaine au culte divin de notre nouvelle église et l’appelle à donner son avis sur ces pièces. Le conseil estime : 1° - Au sujet du rapport de M. Roussel sur l’état de l’ancienne église que le rapport est d’une parfaite exactitude et que de jour en jour il devient de plus en plus urgent de procéder à la démolition de cet édifice, attendu qu’un éboulement ne pourrait que compromettre la vie des habitants de la commune s’il avait lieu dans le temps d’un office, ou perdre la valeur des matériaux, comme bois de charpente, tuiles, cela en quelque temps qu’il arrive. 2° - Au sujet du devis dressé par M. Roussel, le conseil estime que ce devis présente un ensemble de travaux certainement urgents, les uns cependant plus immédiatement que les autres. Pour mieux préciser sa pensée, le conseil prenant le devis partie par partie est d’avis - sur la première partie relative à la fermeture des fenêtres que les travaux prévus par M. Roussel sont immédiatement urgents. - sur la deuxième partie relative au solivage et au plancher de la grande nef que cette partie du devis peut être différée jusqu’au dernier mois de la présente année et qu’il suffira que le plancher soit exécuté avant les froids de l’hiver prochain. - sur la troisième partie relativement à l’établissement d’un sol sur toute la surface de l’église, le conseil juge que les habitants fournissant gratuitement les cailloux nécessaires aux travaux prévus par le devis, attendu que les temps pluvieux qui durent depuis quelque temps ne permettent pas de si tôt de pouvoir faire des charrois dans les champs et que d’autre part les travaux agricoles vont être prochainement repris, attendu que la commune a déjà fait considérablement de semblables travaux par corvées volontaires et qu’il en coûterait à M. le Maire de demander aux habitants un nouveau sacrifice après tous ceux qui ont déjà été faits. Sur ce point donc considérant que l’achat de cailloux augmentant considérablement la dépense prévue au devis, de 670 francs la porterait au moins à 750 francs. Le conseil pense qu’il serait moins coûteux et plus …de se contenter pour le moment d’un carrelage, lequel pourrait même ne s’étendre qu’à la grande nef et au sanctuaire, les bas-côtés pouvant attendre au moins un certain temps. Un torchis établi pour fermer la partie du sanctuaire qu’on se propose de conserver de l’ancienne église serait convenable, il est vrai, mais la terre du Mesnil ne vaut rien pour ces sortes de construction de sorte que le conseil estime qu’un …Serait tout au plus aussi coûteux mais plus convenable. Sur les autres parties du devis, le conseil estime qu’il n’a aucune observation à faire et l’admet tel qu’il est rédigé par M. Roussel. Enfin, prenant le devis dans son ensemble, sauf les modifications ci-dessus, le conseil demande la mise à exécution le plus tôt possible et prie M. le Préfet de vouloir bien permettre que tous ces travaux s’exécutent économiquement sous la direction et la surveillance de M. l’architecte du département. 3° - En réponse à la lettre de M. le Sous-préfet, le conseil, qui demande à grands cris l’exécution des travaux, doit cependant faire l’aveu qu’il a l’impossibilité de trouver dans les fonds communaux ce qui n’y est pas; la commune actuellement n’ayant guère que des dettes. Toutefois le conseil croit ne pas manquer à la modestie en portant à la connaissance de l’administration que depuis le commencement des travaux de la nouvelle église, les habitants ont fourni généreusement de leur travail et de leur bourse, au point que la part prise par eux est évaluée au moins à huit mille francs. Très reconnaissant de l’allocation de 500 francs promise par M. le Préfet, sachant d’ailleurs combien généreusement l’administration vient au secours des communes pauvres quand il s’agit des édifices nécessaires aux habitants, surtout des églises, le conseil demande humblement à M. le Préfet d’élever à la somme de 1000 francs l’allocation promise. Cette somme jointe à ce que nous espérons de la charité publique qui seule nous a rendu possible la construction de la nouvelle église permettra de commencer immédiatement les travaux et de les poursuivre partie par partie jusqu’à la complète exécution du devis. L’administration nous ayant en maintes circonstances fourni le tiers des sommes nécessaires à nos dépenses communales extraordinaires accueillera d’autant mieux notre demande de ce jour, vu que nous ne demandons guère que le huitième de ce que les habitants ont déjà fourni du leur pour les travaux de l’église, et à peine le cinquantième du chiffre de la dépense totale que la charité publique nous a rendu possible.
 Fait et délibéré à Mesnil Saint Loup.
       Personnalités liées à la commune

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/52/Portrait_emmanuel.jpg

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/05/P%C3%A8re_emmanuel_%28WinCE%29.jpg/220px-P%C3%A8re_emmanuel_%28WinCE%29.jpg

 Le Père Emmanuel André (1826-1903)
Ernest André naît en 1826 à Bagneux-la-Fosse (Aube) dans un foyer modeste et passe son enfance aux Riceys. Il y est marqué par le souvenir de la présence des moines, avant la Révolution, à l’abbaye de Molesme.
Après ses études au Séminaire de Troyes, il est ordonné prêtre (22 décembre 1849) et nommé curé de Mesnil saint-loup, une petite paroisse pauvre de la Champagne crayeuse. Cette terre aride se montrera étonnamment fertile à son action pastorale.
Le 5 juillet 1852, l’abbé André obtient du pape Pie IX l’institution d’une fête annuelle dans sa paroisse, sous le nom ’Notre-Dame de la Sainte-Espérance’ ; titre bientôt enrichi de l’invocation "Convertissez-nous". Appuyé sur cette dévotion mariale mais aussi sur un vif souci d’instruire - enseignement du latin, formation à la liturgie, à la bible, aux richesses de l’Orient chrétien -, le zèle apostolique du curé du Mesnil obtient peu à peu la transformation de sa paroisse, non sans luttes ni résistances pourtant.
En même temps qu’il édifie une nouvelle église paroissiale proportionnée au culte de Notre-Dame de la Sainte-Espérance et notamment aux foules qui affluent au pèlerinage d’octobre, l’abbé André, rejoint par l’abbé Paul Babeau met à exécution son projet déjà ancien d’embrasser la vie monastique. Le 30 novembre 1864, son évêque lui donne, avec l’habit bénédictin, son nom de religieux, sous lequel il passera à la postérité, Père Emmanuel. Quelques jeunes se joignent aux deux fondateurs. Un petit monastère s’élève bientôt (1872), à l’ombre de l’église paroissiale. Encore quelques années, et c’est une communauté de Sœurs bénédictines de Notre-Dame de la Sainte-Espérance qui voit le jour (1878).
Il faut pourtant attendre encore une dizaine d’années avant que les deux communautés entrent officiellement dans la lignée de saint Benoît, par leur admission dans la Congrégation de Mont-Olivet : le 5 août 1886, le Père Emmanuel, revêtu de l’habit blanc de cette Congrégation, émet sa profession bénédictine à Settignano, près de Florence, avant de revenir dans son petit monastère. En 1892, il est nommé Abbé de Notre-Dame de la Sainte-Espérance. Après quelques années d’un épanouissement relatif de son œuvre monastique, le fondateur voit le climat politique s’assombrir en même temps qu’il sent ses forces décliner. Il meurt le 31 mars 1903, à l’heure où les congrégations religieuses sont légalement sommées de disparaître ou de s’exiler : les monastères du Mesnil sont alors en pleine liquidation judiciaire et les deux communautés dissoutes. Ce sera l’honneur d’un disciple du Père Emmanuel, le Père Bernard Maréchaux (1849-1927), de sauvegarder l’avenir et de transmettre vivante la flamme reçue
                                       Le peintre et sculpteur français Henri Charlier (1883-1975) a vécu à Mesnil-Saint-Loup.
                                       
L'humoriste Jean-Marie Bigard fut mis en pension dans le collège privé de Mesnil-Saint-Loup
                                       Pascal Simon, cycliste sur route français y est né en 1956.
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Sur la période du Moyen âge : Les seigneurs du Montois
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                                                - Sucreries :  Les sucres d’orge des religieuses de Moret  -  Les bonbons au coquelicot
                                                - viticoles : le vignoble francilien - le raisin Noah (ou Noa) ou "framboisie"
     - LINGUISTIQUE - TOPONYMIE :  - Les moulins sur l'Orvin  et le ruisseau de Charriot
 
                                                  - Polémique : l'Yonne coule à Paris et  Montereau-Fault-Yonne devrait s'appeler Montereau-Fault-Seine
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